Ce mercredi, le président de Clermont, Eric De Cromières poussait un coup de gueule concernant l’attitude de certains de ses joueurs qui étaient réticents à diminuer leurs salaires en cette période de crise financière.
Le patron de l’ASM avait clairement indiqué aux joueurs concernés qu’ils pouvaient quitter le club s’ils n’étaient pas satisfaits. Extrait:
« Si certains veulent partir, la porte est ouverte. Il faut qu’ils prennent conscience que le rugby pro est dans une passe très difficile. »
Ce jeudi, nous apprenons finalement qu’un accord a été trouvé entre les dirigeants de l’ASM et les joueurs.
En effet, les joueurs Auvergnats ont accepté de baisser leurs salaires de 15% à 20% selon les tranches de revenus, pour la saison 2020 / 2021. Grâce à cet accord, le club Clermontois va pouvoir diminuer sa masse salariale de 2,5 millions d’euros pour le prochain exercice.
Voici la déclarations d’Eric De Cromières. Extrait:
« Tout le monde a pris conscience que nous ne faisions pas cela de gaieté de cœur, mais les conséquences de cette crise sans précédent nous imposaient des efforts financiers solidaires vitaux. Nous avons un groupe parfaitement responsable qui a compris l’urgence et le caractère exceptionnel de la situation en acceptant une baisse significative des salaires. Les joueurs ont décidé d’appliquer une réduction globale et partagée de l’ensemble du groupe, tout comme le staff sportif. Nous sommes satisfaits d’avoir trouvé un accord qui nous permettra de construire un budget plus réaliste économiquement pour la saison à venir. Dans notre prévision optimiste (c’est-à-dire en tablant sur une reprise de la compétition dans des stades ouverts au public en septembre) nous avions besoin d’obtenir cette réduction de la masse salariale sur la saison à venir. »
Etienne Falgoux et Rabah Slimani qui représentaient les joueurs Clermontois ont expliqué que globalement, les négociations s’étaient plutôt bien passées. Extrait:
« Les discussions se sont globalement bien passées malgré la difficulté du problème et l’atteinte aux intérêts collectifs. Le groupe a bien compris que la situation économique mettait en danger le club et le rugby en général. Toutes les personnes salariées de notre sport doivent prendre conscience de la réalité et consentir à une solidarité et des efforts pour maintenir la vitalité de cet écosystème. »