Dans son édition de mardi, le journal L’équipe a réalisé un long reportage sur l’inflation des salaires des joueurs du Top 14. On y apprend notamment les salaires de certains joueurs du Top 14.
En 2014, le demi-de-mêlée Rory Kockott signe un pré-contrat en faveur du Rugby Club Toulonnais. Finalement, le joueur du Castres Olympique n’a jamais rejoint le club Varois.
Pour se libérer de son pré-contrat avec Toulon, le Castres Olympique et Rory Kockott paient un total de 300 000 euros au club Varois. Dans la foulée, Rory Kockott prolonge avec Castres et obtient – après négociations – un salaire de 40 000 euros par mois.
Du côté de Clermont, le trois-quarts centre Aurélien Rougerie touchait près de 50 000 euros par mois. Pour sa part, le demi-de-mêlée Morgan Parra continue de toucher près de 50 000 euros par mois à Clermont.
Lors de son arrivée à la tête du Stade-Français Paris, le richissime Hans-Peter Wild a prolongé les enfants du club comme Jules Plisson et Jonathan Danty qui étaient pourtant courtisés par de nombreux clubs du Top 14. Pour les conserver, le propriétaire Allemand a dû sortir le chéquier. Des salaires entre 30 000 et 40 000 euros par mois sont évoqués.
Pour s’offrir les services du trois-quarts centre international Français Gaël Fickou, Hans-Peter Wild a là encore sorti le chéquier. L’ancien joueur du Stade-Toulousain perçoit un salaire de 60 000 euros par mois.
Avec la réglementation des JIFF, les salaires des joueurs Français ont augmenté de 20 à 30%. Le club de Montpellier a ainsi dû surpayer tous ses joueurs Français pour les conserver.
Ainsi, Antoine Guillamon perçoit un salaire de 30 000 euros par mois tandis que Yacouba Camara, Fulgence Ouedraogo et Alexandre Dumoulin touchent plus de 40 000 euros par mois.
Du côté des jeunes, les salaires explosent aussi. A seulement 21 ans, l’ouvreur du Stade-Toulousain et de l’équipe de France, Romain Ntamack perçoit 36 000 euros par mois brut, soit 28 000 euros net mensuels.
En 2010, Frédéric Michalak touchait 21 000 euros net par mois à Toulouse tandis qu’Alain Penaud était à 8 500 euros net par mois en 2 000, avec le Stade-Toulousain.
Si la crise financière du moment va clairement faire redescendre le niveau des salaires, le Top 14 reste tout de même l’un des championnats qui paye le mieux les joueurs de rugby.