Frédéric Michalak ne fait plus partie de l’organigramme du LOU Rugby.
En prenant sa retraite sportive au mois de juin 2018, Frédéric Michalak avait intégré, dans la foulée, l’organigramme du club Lyonnais en tant que conseiller sur le recrutement notamment.
Il y a quelques semaines, l’ancien international Français a décidé de casser son contrat.
Interrogé à ce sujet via RMC Sport, Frédéric Michalak a expliqué sa décision. Extrait:
“Avec Lyon, c’était une belle aventure, puisque j’ai terminé ma carrière là-bas et j’en garde de supers souvenirs. J’ai eu un rôle auprès du président et du manager général, avec plusieurs missions. Pendant un an et demi, ça a été très enrichissant. Mais on va dire que ma mission n’était pas forcément assez claire dans l’organigramme du club, ce qui ne me permettait pas réellement d’avoir des actions concrètes. C’était un peu varié, parfois concret, parfois un peu moins, donc ça ne me permettait pas réellement de pouvoir m’affirmer dans ce que j’aimais faire. En tous cas, ça ne me permettait pas d’avoir le rôle que j’aurais pu avoir au sein du club. En plus, ça a coïncidé avec l’arrivée du Covid, la situation allait forcément être difficile pour le club. Mais ça s’est terminé d’une très bonne manière. Je me suis entretenu avec le président Roubert pour mettre fin au contrat, afin aussi de laisser au club la possibilité de travailler sur cette période et se décharger de masse salariale dont je faisais partie.”
Il explique avoir vécu une belle expérience enrichissante avec le LOU. Extrait:
“C’était plutôt enrichissant puisque j’ai eu différentes missions, à la fois sur le recrutement, le club, les budgets, le salary-cap, les renégociations de contrats, les relations extérieures avec d’autres clubs… Il y a eu un peu de tout, c’était très riche. Et je crois que la plus grosse satisfaction a été de mettre en place une commission “emploi et formation”, dans laquelle on a réussi à mettre un écosystème autour des joueurs et des joueuses du club, mais aussi de leurs compagnes et compagnons, pour leur permettre de trouver du travail, des formations, pouvoir suivre un cursus extra-sportif pour évoluer à la fin de leur carrière.”
Depuis quelques jours, Frédéric Michalak est en contact avec Christophe Dominici. L’ex-ailier du XV de France souhaite s’attacher les services de Frédéric Michalak pour sa nouvelle aventure à Béziers, si celle-ci venait à commencer un joueur.
Frédéric Michalak tient à expliquer que pour le moment, tout est encore très flou et qu’il n’a pas donné son accord. Extrait:
“Il y a Christophe Dominici que je connais très, très bien, avec qui j’ai eu la chance de jouer. Il est sur une phase de reprise d’un club avec toutes les problématiques qu’il peut y avoir en interne et en externe. C’est un club que je ne connais pas. Je ne connais pas les personnes qui peuvent reprendre ce club aussi. Par contre, je connais bien Christophe et je crois que son projet serait vraiment bénéfique pour le rugby français. Pour ce club-là, pour évoluer. Maintenant, il y a quand même pas mal de cases à remplir pour pouvoir s’engager sur ce projet-là. J’ai eu un échange avec Christophe lors d’un repas. J’ai découvert son projet, qui a encore besoin de travail. Je crois qu’il y a des accords entre le club et les personnes qui le reprendraient. Après, je ne suis pas plus informé que vous, j’ai vu mon nom circuler mais j’ai juste été sur un repas avec Christophe Dominici (il rigole) ! J’ai l’impression qu’il y a beaucoup de passion autour de ce club puisqu’il y a eu un emballement assez important. Maintenant, je n’envisage pas du tout aujourd’hui être à Béziers ou ailleurs puisque je n’ai rien de réellement concret.”
S’il confirme que le projet peut-être très ambitieux, Frédéric Michalak rappelle que pour l’heure, rien n’est encore fait. Extrait:
“Ça peut être un projet très ambitieux. Maintenant, ce qu’il faut regarder, c’est le contenu. Il y a actuellement une phase de négociations dont je ne suis pas partie prenante. Il faut laisser les gens évoluer sur cette phase-là entre eux, trouver un arrangement qui convient à tout le monde. Après, l’intéressant pour moi et les autres personnes qui rentreraient dans ce projet, c’est le contenu. La direction, le sens de ce qu’on veut mettre en place. Quelles actions on va mener tous ensemble. Là, aujourd’hui, toutes ces phases-là, je ne les connais pas. Je n’ai pas encore idée de qui sera dans ce club-là, qui va le reprendre et quel est l’objectif ultime. Je suis autant dans le flou que vous.”