Le pilier international Français Christian Califano s’est longuement confié dans les colonnes du Midi Olympique de vendredi pour y raconter diverses anecdotes.
Ce-dernier a notamment raconté l’incroyable anecdote au sujet de son recrutement par le Stade-Toulousain.
Il explique avoir reçu un coup de téléphone qui l’a fait complètement dégoupiller. Extrait:
“À Toulouse, j’ai eu la chance de croiser la route de Robert Labatut et Daniel Santamans. Sans eux, il n’y aurait pas eu Christian Califano. Sans Robert Labatut, je n’aurais peut-être jamais joué au Stade toulousain. Quand j’ai quitté Toulon, j’ai choisi de signer dans un très beau petit club, à Bourges. Au bout de trois semaines d’entraînement, le président Monsieur Boudet m’appelle pour me dire qu’il a reçu un coup de téléphone du patron de la marque « Liberto », très en colère. Soi-disant, je serais descendu à Toulouse pour prendre 5 000 francs de vêtements dans une boutique et je n’aurais pas payé. Autant vous dire que je suis tombé des nues.”
En réalité, il s’agissait du recruteur du Stade-Toulousain : Robert Labatut. Extrait:
“Cela m’a fait fondre les plombs. À l’époque, il me manquait quand même quelques minutes de cuisson (rires). J’ai dit au président de Bourges que c’était faux et que ce mec j’allais le fendre en deux. Il m’a donné son numéro et je suis parti directement dans une cabine téléphonique. J’ai mis cinq francs dans la machine. Dès qu’il a décroché, je lui ai mis une séance « à la toulonnaise ». Je lui ai dit de tout, que j’allais le crever, qu’il me faisait passer pour un voleur. Je vous passe les insultes et autres. Ça a duré dix minutes. À un moment, il me dit : « c’est bon, t’as fini ? » Du coup, surpris, je me dis que ce mec est vraiment dingue. En fait, c’était Robert Labatut qui cherchait à me contacter pour me recruter.”
C’est ainsi que Christian Califano a été approché puis recruté par le club de Toulouse. Extrait:
“Je ne savais plus quoi dire… Je me suis retrouvé comme un con. Il m’a expliqué qu’il n’avait pas compris mon choix de partir de Toulon et qu’il voulait me rencontrer. On s’est vu deux, trois jours après et voilà comment j’ai atterri à Toulouse. C’était quand même un club qui me faisait rêver. C’était l’époque des Charvet, Cigagna, Portolan, des mecs que je badais ! Dans cette histoire, je tiens aussi à saluer l’élégance du président de Bourges.”