Le président du Stade-Rochelais, Vincent Merling s’est longuement confié dans les colonnes du journal L’équipe pour évoquer la crise financière liée à l’épidémie de Coronavirus.
Ce-dernier affirme avoir eu réellement peur que le club Rochelais ne disparaisse.
Vincent Merling explique ce sont les partenaires, les supporters, les joueurs et les salariés qui ont finalement sauvé le club. Extrait:
“Oui, le risque que le club disparaisse était bien réel. Nous étions extrêmement inquiets. Mais nous n’avons rien dit. Par pudeur sans doute. Puis nous avons vite repris les devants en voyant que nos partenaires, nos abonnés et les salariés ont répondu présents. Rien ne pouvait nous arriver. Les partenaires, les supporters et les salariés ont sauvé le club ! J’ai appelé les partenaires. On a parlé de soutien, de solidarité, mais pas d’argent. Est-ce que cette solidarité va jusqu’à l’abandon de cette partie du spectacle que nous n’avons pas pu offrir ? Puis, est-ce que l’an prochain, je peux compter sur toi ? Les réponses ont été positives.”
En plein milieu de la crise, il a cru qu’il ne reverrait jamais le stade Marcel-Deflandre plein à nouveau. Extrait:
“On a cru que rien ne reviendrait comme avant. Vous tombez vite dans la sinistrose. Personnellement, j’ai eu la sensation que je ne reverrai plus le stade plein. Je n’étais pas seul à être inquiet. Affectivement, sentimentalement, moralement, j’ai été chamboulé. Mais j’ai vite remis la tenue de combat.”
Le directeur général de La Rochelle, Pierre Venayre a expliqué comment le club Maritime a réussi à se sauver de cette terrible crise financière. Extrait:
“Vincent Merling et nos équipes ont appelé chaque partenaire. Pour prendre des nouvelles d’abord. Nous avons créé un lien encore plus fort avec eux qu’en temps normal. Cela a renforcé notre collaboration pour les années futures. On leur a expliqué en toute transparence les risques auxquels était exposé le club économiquement. Nous avons aussi contacté tous nos abonnés par courrier. Et 90 % d’entre eux se sont portés au soutien de leur club ! Si tous avaient demandé un dédommagement, cela aurait coûté 5 millions. Nous allons immortaliser cela en créant un mur des membres d’honneur du club.”