L’exploitant viticole local et ami de Christophe Dominici, Yannick Pons est sorti du silence dans les colonnes du journal L’équipe pour évoquer les négociations avec le club de Béziers.
Ce-dernier n’a pas manqué d’en remettre une couche sur les dirigeants actuels de l’ASBH. Selon lui, si ces dirigeants avaient réussi, le club n’en serait pas là aujour’hui.
Yannick Pons l’annonce : les deux projets ne pourront pas cohabiter. Il faudra choisir car il ne souhaite pas travailler avec les gens actuellement en place. Extrait:
“Si l’on a procédé de la sorte, c’est-à-dire envoyer une lettre d’intention lundi, puis des garanties mercredi, c’est parce que l’on a eu un ultimatum de la part des dirigeants vendredi dernier. On n’a eu que cinq jours pour faire un audit. C’était impossible. Mais ces garanties, elles existent. Il n’y a pas de problème d’argent dans notre projet, et ils le savaient bien. Mais on ne lâchera pas, c’est sûr. Par contre, il n’y aura pas de consensus. On ne peut pas travailler avec des gens comme eux. Ce sera eux ou nous. Il y a dix ans qui sont là. S’ils avaient réussi, le club ne serait pas dans cette situation. Ils sont juste parvenus à diviser tout le monde.”
Par ailleurs, Yannick Pons confirme que le projet mené par Christophe Dominici possède les fonds nécessaires pour réaliser un très gros projet rugby à Béziers. Extrait:
“Mais si on savait qu’il n’y avait pas d’argent derrière notre projet, vous croyez que l’on serait là ? Vous croyez que l’on a du temps à perdre ? Vous croyez que Frédéric Michalak serait venu ? Que Ma’a Nonu serait venu ? Que Benjamin Fall serait venu ? Et puis c’est quoi une garantie bancaire ? Un million ? Deux millions ? Vingt millions ? Il faut montrer quoi ? Signer le rachat, c’est déjà sept millions d’euros pour combler le déficit. Ce n’est pas une garantie ça ?”