Le maire de Béziers, Robert Ménard s’est confié dans les colonnes du journal L’équipe pour évoquer le retournement de situation avec l’arrivée de René Bouscatel à la tête du club alors que le projet de Christophe Dominici était déjà très bien avancé.
Pour commencer, René Ménard a expliqué avoir été blessé par certaines choses.
Il regrette que les dirigeants du club de Béziers ne l’ont pas tenu au courant des négociations et des avancées du dossier. Il évoque un comportement incorrect. Extrait:
“D’abord, je tiens à vous dire que certaines choses m’ont blessé, m’ont peiné. J’ai découvert mardi matin, à 7 heures, que Messieurs Angelotti et Bouscatel avaient été choisis par le club. Je n’ai pas approuvé, je n’ai d’ailleurs pas à le faire, j’ai simplement pris acte de la décision. J’ai tout de même regretté d’avoir eu connaissance de l’information à 7 heures du matin. Je regrette que l’on m’ait aussi peu tenu au courant, c’est incorrect vis-à-vis du maire que je suis.”
Il regrette également que les dirigeants actuels de l’ASBH aient décidé de rompre les négociations avec Christophe Dominici au moment de recevoir les garanties financières. Extrait:
“J’ai également regretté, alors que les engagements financiers promis par les investisseurs représentés par Christophe Dominici étaient censés arriver le lendemain, que le club n’ait pas jugé bon de patienter 48 heures. Il me semblait alors absurde de choisir, d’éliminer un candidat sans s’autoriser ce temps-là. Après des mois de négociations, on n’était sans doute plus à 48 heures près… C’est une maladresse.”
Pour lui, les dirigeants de l’ASBH ont fait une énorme bêtise en se précipitant ainsi et en ne laissant finalement aucune chance au projet de Christophe Dominici. Extrait:
“J’ai tout fait pour inciter Christophe Dominici à amener au plus vite des réponses rassurantes quant aux garanties bancaires. Je le répète, mais on n’avait plus qu’à attendre ce vendredi la lettre de confort bancaire pour prendre une décision en âme et conscience. Je crois que l’on a fait une énorme bêtise en se précipitant.”
Pour conclure, Robert Ménard est peiné de voir le club de Béziers totalement divisé. Il se dit même bouleversé. Extrait:
“Je vois Béziers divisé. Des amitiés se déchirent. Des propos blessants sont prononcés qui laisseront des traces. Ça me bouleverse. On joue avec le feu. On malmène ce club qui n’est pas un jouet. Dire que tout le mode s’aime à l’ASBH serait, là aussi, un mensonge éhonté. Les gens ne s’aiment pas entre eux, et ces conflits sont suicidaires.”