En milieu de semaine dernière, les dirigeants du club de Béziers annonçaient à la surprise général que le projet de René Bouscatel était retenu, préféré à celui de Christophe Dominici.
Cette annonce avait provoqué la grande colère du clan Dominici. Ce-dernier avait d’ailleurs organisé une conférence de presse le soir même devant le Stade de Béziers pour expliqué avoir été victime d’une injustice.
Il promettait notamment aux 300 supporters de l’ASBH qui avaient répondu présents de se battre jusqu’au bout pour inverser la vapeur et récupérer les commandes du club.
Et cet improbable retournement de situation a bien eu lieu puisque, cette semaine, le club de Béziers va changer de propriétaire en faveur du projet mené par Dominici.
Interrogé dans les colonnes du Midi Olympique, l’associé de Christophe Dominici, Yannick Pons a indiqué que tout est désormais réglé.
Il ne reste plus que le passage devant la DNACG pour que la vente soit validée. Extrait:
“Il ne reste plus que notre passage devant la DNACG pour valider la vente. Ce devrait être fait rapidement, nous espérons lundi ou mardi. C’est un soulagement et j’en remercie Pierre-Olivier Valaize et Cédric Bistué, qui ont accepté de revenir autour de la table des négociations, malgré les épisodes de la semaine.”
Il explique que les dirigeants de Béziers ont tenu une fausse communication en affirmant que le club n’était pas à vendre et qu’ils n’avaient pas obtenu les garanties bancaires dans les temps. Extrait:
“Tout était en place dans les temps que nous avions annoncés. Mais entre-temps, il y a eu leur communication, le fait qu’ils n’étaient plus vendeurs et que René Bouscatel arrivait… Voilà un bel exemple de communication. C’était évidemment faux, les faits le prouvent. Ça arrive, parfois, en négociation…”
Mais face aux obstacles, le clan Dominici n’a pas lâché prise, bien au contraire. Yannick Pons explique comment ce retournement de situation a eu lieu et pourquoi il a eu lieu. Extrait:
“Face aux obstacles qui s’accumulaient, nos investisseurs ont pensé à se retirer du projet. Puis Christophe et enfin moi, en début de semaine. À chaque fois que l’un de nous reculait, les autres l’entouraient : « On ne lâche pas. On ne lâche rien. Nous allons au bout tous ensemble. » Plus que tout, ce sont les supporters qui nous ont aidés à tenir. Tout ce peuple biterrois qui s‘est rangé derrière nous, les glorieux anciens du club, l’Association. Tout ce soutien a joué un rôle central. Sans eux, nous aurions sans doute abandonné. Sans notre maire, aussi, qui a été très bon mercredi, au cœur de la crise, pour jouer l’apaisement et ramener tout le monde autour de la table, dans le calme.”