L’ancien trois-quarts centre de Clermont, Aurélien Rougerie s’est longuement confié dans les colonnes du Midi Olympique de ce vendredi pour évoquer sa carrière de rugbyman.
A la retraite sportive depuis juin 2018, l’ex-international Français a rapidement intégré l’équipe le staff du club Auvergnat.
Il explique en quoi consiste ses missions à l’ASM. Extrait:
“Je sors d’une période de chômage partiel, et d’un confinement à la maison en famille qui s’est bien passé. Dès que l’on a pu reprendre en partie, nos vies professionnelles, j’ai pu commencer la troisième phase de mes missions au sein de l’ASMCA, à savoir accueillir les nouveaux joueurs, favoriser leur installation, leur trouver un logement. J’ai pu la préparer d’abord à la maison, même si en raison du non-roulement des expatriés de chez Michelin, je n’avais pas beaucoup d’offres à proposer aux futures recrues. Bref, on a organisé des journées de visite avec les nouveaux joueurs qui ne sont pas de la région, qui ne connaissent pas la ville. J’avais un gros travail d’accueil et de conseil à faire pour eux, mais aussi pour leur famille. L’idée, c’est que les joueurs quand ils signent au club ne pensent qu’à leur performance.”
Lorsque le journaliste lui demande si le rugby lui manque, il répond très facilement, sans la moindre hésitation. Extrait:
“Pas du tout. J’ai bientôt 40 ans, et il faut vivre avec son temps. J’ai vécu de très belles choses sportivement que ce soit avec Clermont ou l’équipe de France, mais j’ai fait mon temps. Aujourd’hui, je pratique le sport à dose homéopathique et cela me va très bien. Je me dois de ménager mes vieilles articulations. Quand j’ai envie, j’enfourche mon vélo et je vais tourner les jambes comme on dit.”
Pour conclure, Aurélien Rougerie compare sa vie actuelle avec sa vie de joueur. Extrait:
“Quand j’étais joueur, j’étais un privilégié. Je n’avais pas un emploi du temps monstrueux, j’ai pu voir mes enfants grandir et m’en occuper correctement. Disons que maintenant, je profite plus d’eux le weekend, je peux aussi moins faire attention à mon hygiène de vie, même si je ne fais pas n’importe quoi. Mais je ne me refuse plus un bon repas, ou de boire un coup avec des amis. J’y vais plus volontiers, et je n’ai pas à réfléchir à ce que je vais manger, ou boire, par rapport à la dose d’entraînement ou à mon programme de match.”