Le président de Clermont, Eric De Cromières s’est longuement confié dans les colonnes du Midi Olympique de ce lundi pour évoquer la crise liée au Coronavirus.
Ce-dernier a indiqué avoir apprécié l’effort réalisé par le gouvernement français pour aider les clubs de sport. Extrait:
« Beaucoup de gens ont critiqué l’action du gouvernement mais en ce qui concerne les clubs de rugby, ils ne peuvent que saluer les efforts qui ont été consentis par l’État pour remettre le sport à flot pour la saison 2019-2020. On attaque donc la saison prochaine sur des bases plus favorables. »
Questionné sur la baisse des salaires des joueurs de l’ASM, il indique que les négociations se sont bien passées, même si tout ne s’est pas fait d’un simple claquement de doigts. Extrait:
« Je ne vais pas vous dire que ça s’est fait les doigts dans le nez, les joueurs défendaient légitimement leur gagne-pain. Mais j’ai honnêtement ressenti un très bon état d’esprit de leur part lors de ces négociations, dont je ne peux que les féliciter. On a finalement réussi à faire admettre qu’il fallait réduire les émoluments de certains, tout en intégrant des clauses de retour à meilleure fortune en fonction des résultats sportifs. »
Il se dit désormais très confiant pour la saison 2020 / 2021. Mais selon lui, le problème du Top 14 reste éternel : le nombre de matches est trop élevé. Extrait:
« Là, on repart sur de très bonnes bases et je suis très confiant parce que je sens les joueurs pleins d’envie. C’est juste dommage qu’on le doive à cette crise. Ce n’est un secret pour personne : on joue trop, c’est tout. Le Top 14 n’est pas une bonne formule dans le contexte actuel. Entre le Top 14, la Coupe d’Europe et les matchs internationaux, à force d’être toujours sur la brèche, nos joueurs en arrivent à une forme d’usure. Laquelle relève d’ailleurs à mon sens davantage de l’usure mentale que de l’usure physique. C’est juste humain. »
Concernant les objectifs de l’ASM, Eric De Cromières explique qu’il est encore trop tôt pour les fixer. Extrait:
« Dire « je veux gagner » pour moi, c’est la même chose que dire « je suis contre le Sida », c’est une évidence. Les objectifs, il ne faut surtout pas les définir en fonction de buts précis, il faut raisonner par étapes. »