Le maire de la ville de Béziers, Robert Ménard s’est confié via RMC Sport pour évoquer le refus de la DNACG de valider le projet de rachat du club de Béziers par les investisseurs des Emirats.
Dans un premier temps, ce-dernier s’est dit très déçu. Il n’en veut cependant pas à la DNACG qui a estimé que toutes les garanties n’étaient pas réunies. Extrait:
“Je suis déçu, comme tous les Biterrois. Déçu qu’au bout de cinq mois de négociations, de péripéties, de hauts et de bas, de promesses, de rêves, tout ça débouche sur un refus de la DNACG. Je ne lui jette pas la pierre et c’est elle qui décide mais elle a décidé que les garanties présentées ne sont pas suffisantes.”
Robert Ménard explique ensuite pourquoi la DNACG a décidé de ne pas valider ce projet de rachat. Tout a capitulé en raison d’un chèque qui n’était pas un chèque de banque comme réclamé par le gendarme financier de la LNR. Extrait:
“La discussion a achoppé sur un chèque fait par un des représentants de la société Sotaco International, un chèque personnel (de Samir Ben Romdhane) mais la DNACG a exigé que ce soit un chèque de banque. Elle était sûrement échaudée par un nombre d’histoires dans le passé où elle a eu à faire à des gens qui n’avaient pas les épaules aussi solides qu’ils ne le prétendaient. Mais je voyais mal Samir Ben Romdhane faire un chèque en bois au risque de ruiner toute sa réputation. Je me plie devant la décision de la DNACG et surtout, je m’inquiète pour la suite.”
Pour conclure, Robert Ménard tacle quelque peu Christophe Dominici. Il estime que le discours tenu par l’ancien joueur du XV de France n’a pas permis de crédibiliser l’offre aux yeux de la DNACG. Extrait:
“Je pense que les propos de Christophe Dominici, l’emphase de ses propos et une bonne partie de ce qu’il a dit, n’ont pas participé à crédibiliser l’offre. A trop promettre et à expliquer qu’en faisant venir 15 stars, on était sûr de monter en Top 14, cela n’a pas crédibilisé aux yeux de la DNACG ceux qui l’entouraient et qui sont infiniment plus crédibles que ces propos-là. Infiniment plus crédibles…”