Le directeur financier de la société SOTACO International qui devait racheter le club de Béziers, Philippe Baillard s’est longuement confié dans les colonnes du Midi Olympique de ce lundi pour évoquer l’échec du dossier.
Dans un premier temps, ce-dernier explique que l’investisseur des Emirats, Samir Ben Romdhane a fait fortune avec la vente de pétrole dans les territoires arabes.
Il explique comment des contacts ont été noués avec Yannick Pons et Christophe Dominici. Extrait:
“Au mois de février, nous étions alors venus, avec Samir Ben Romdhane, voir Yannick Pons pour discuter d’un partenariat dans les vignes. On achetait de la terre, quoi. Et puis, au fil d’une discussion, Yannick nous a parlé du club de Béziers. Cela nous a plu tout de suite. L’histoire était belle. On voulait réveiller le titan !”
C’est alors que l’investisseur de Béziers, Angelotti a annoncé que le club n’était finalement pas à vendre. Extrait:
“Monsieur Angelotti a annoncé qu’il n’était plus vendeur, le projet Bouscatel a vu le jour et sans l’énergie déployée par Christophe, j’aurais alors tout abandonné. […] Vous savez, il y a eu cette conférence de presse devant le stade de Béziers… Peu après, Thierry Braillard (l’avocat représentant les Émiratis) m’a appelé pour me dire que le club était à nouveau à vendre.”
Ceci a provoqué la grande colère de Christophe Dominici qui est alors intervenu sur les ondes de RMC Sport, dans le Super Moscato Show. Extrait:
“J’ai appelé Christophe avant qu’il ne passe au « Moscato Show » et lui ai dit : « Christophe, la guerre est finie. Sois calme, paix dans la cité. »”
Philippe Baillard concède que la sortie médiatique de Christophe Dominici dans le Super Moscato Show a énormément agacé l’investisseur des Emirats. A tel point qu’il a été quelque peu écarté du projet pendant un certain temps. Extrait:
“Nous étions très en colère après ça. Et on lui a dit : « Maintenant, tu vas te reposer ; tu nous laisses terminer les négociations. » Ce pourquoi il n’est plus apparu dans la presse.”