C’est une mauvaise nouvelle pour le sport français et tout particulièrement pour certains comme le rugby, le basketball ou encore le handball.
Lors du conseil de défense tenu ce vendredi à l’Elysée, les autorités ont décidé de maintenir la jauge partielle des 5 000 supporters dans les enceintes sportives étant donné la situation sanitaire qui semble de nouveau se dégrader.
Ainsi, cette jauge partielle devrait être maintenue au moins jusqu’au 31 août prochain. Les préfets auront cependant la possibilité d’octroyer des dérogations, en fonction de la situation sanitaire dans leur territoire.
Reste toutefois à définir des règles communes à adopter par les enceintes sportives, en cas de dérogation. Il est probable que la distanciation telle qu’elle existe aujourd’hui et telle qu’elle a été mise en place au Stade de France ce vendredi soir lors de la finale de la Coupe de France (un siège sur deux occupé, avec possibilité pour les personnes ayant acheté ensemble leur place de s’asseoir les uns à côté des autres) soit maintenue. Cela permettrait aux stades ayant obtenu une dérogation d’atteindre un taux d’occupation d’environ 60 %.
Par ailleurs, le journal Le Parisien annonce que le port du masque dans les stades pourrait être rendu obligatoire, y compris pendant les matches lorsque les supporters sont à leur place.
Le maintien de cette restriction effraie forcément le rugby français puisque le Top 14 doit reprendre le vendredi 4 septembre prochain. Si d’ici début septembre la Ligue Nationale de Rugby n’obtient pas la garantie que les stades puissent de nouveau se remplir correctement, alors les clubs du Top 14 pourraient tout simplement décidé de reporter le début du championnat.
En effet, jouer dans des stades quasiment vides serait catastrophique pour les budgets des clubs français. Il serait d’ailleurs plus avantageux de ne pas jouer et d’attendre que la situation se rétablisse plutôt que de jouer devant seulement 5 000 supporters.
Il faut désormais patienter. La Ligue Nationale de Rugby pourrait réagir dans les heures à venir. Affaire à suivre…