Isabelle Urios s’est longuement confiée dans les colonnes du journal L’équipe pour évoquer la manière dont se comporte son mari, Christophe, à la maison, avant et après les matches de l’Union Bordeaux-Bègles.
Dans un premier temps, elle indique que Christophe Urios travaille énormément : il se lève à 4 heures du matin et se couche pas avant minuit.
Elle l’affirme : ils n’ont plus beaucoup de temps pour des loisirs à deux. Elle accepte cependant la situation. Extrait:
« Quand t’es femme de coach, t’as plutôt intérêt à aimer le sport de ton mari, parce qu’il y passe une grande partie de sa vie. Entraîneur, ce n’est pas un job du lundi au samedi, c’est aussi refaire les matches le dimanche, préparer les entraînements sur les jours de repos, etc. Christophe se lève à 4 heures du matin et se couche rarement avant minuit. Résultat ? Ça fait des années qu’on n’est pas allé au cinéma ensemble, par exemple. Quand j’ai envie d’y aller, j’y vais seule, ou alors avec les enfants. C’est une habitude à prendre. Si vous n’arrivez pas à vous intégrer à cette vie-là, si vous n’aimez pas la passion de votre mari, ça ne peut pas le faire. Je crois que je mène une vie de couple en célibataire, en fait (rires) ! »
Lorsque des femmes de joueurs lui demandent pourquoi leurs maris ne jouent pas, Isabelle Urios rappelle qu’elle ne fait pas partie du staff. Extrait:
« Peu après notre arrivée à Bourgoin, je me souviens que la femme d’un joueur était venue me demander si j’avais le droit de lui parler. Je sais que certains entraîneurs ne veulent pas que leur moitié se mélange avec celles des joueurs. Après, moi, la femme qui vient me demander pourquoi son mari ne joue pas, je lui réponds juste qu’il n’y a pas marqué “coach” sur mon front. Chacun son métier. »
Isabelle Urios a ensuite évoqué l’humeur de son mari après les matches du club Girondin. Extrait:
« Avec l’expérience, on sait aussi ce qu’il ne faut pas lui dire. Moi, je ne dis jamais rien, j’attends qu’il me pose une question, narre sa femme. Et souvent, ça vient. Il me dit : ‘”T’as vu, c’était vraiment un match de merde.” Là, je sais que je vais pouvoir dire ce que je pense. »
Pour conclure, madame Urios est consciente que Christope adore lancer des piques lors de ses interviews. Extrait:
« Je sais qu’il va balancer le petit mot ou la phrase qui fera parler, il ne peut pas s’en empêcher. Il sait piquer les gens, sortir le vocabulaire qui va bien les énerver. Il est très fort pour ça. »