Le problème du calendrier international de cet automne n’a que trop duré.
Durant tout l’été, la Ligue Nationale de Rugby a menacé World Rugby et la Fédération Française de Rugby de saisir la justice si six matches des Bleus étaient programmés cet automne.
En cette fin de mois d’août, les choses n’ont toujours pas évolué et les négociations n’avancent pas. Chaque camp reste dans sa position et la situation traîne.
Interrogé dans les colonnes du journal L’équipe, le directeur général du Stade-Français Paris, Thomas Lombard a fait un point sur la situation.
Il indique que les clubs du Top 14 ont déjà fait énormément d’efforts. Il regrette le message de la FFR et du XV de France qui estiment que ce n’est toujours pas assez. Extrait:
“Les deux camps campent sur leur position. Les trois tests qui devaient se jouer en novembre se joueront. Les clubs ont aussi parfaitement intégré que le France-Irlande du Tournoi, reporté au 31 octobre, doit être joué. Et nous mettons un test-match supplémentaire dans la balance. On affiche un degré supérieur de solidarité. Et on nous répond que ce n’est pas assez ! Comme l’équipe de France, nous avons subi un certain nombre de contraintes, et si on part du principe que la santé du rugby français passe aussi par la santé des clubs, il faut respecter le Top 14.”
Thomas Lombard envoie un message clair au sélectionneur du XV de France, Fabien Galthié. Il lui demande d’instaurer un turnover et de ne pas monopoliser toujours les mêmes jours au cours des six matches programmés. Extrait:
“Il y a des test-matches plus intéressants que d’autres. Que les clubs de Top 14 fassent un effort particulier pour le match de préparation et le France-Irlande, nous n’avons pas d’objection à ça. Mais concernant la compétition créée pour remplacer les trois tests qui devaient se dérouler en novembre avant la crise du Covid-19, il faut que le staff du quinze de France instaure un turnover, voire une revue d’effectif, en bonne intelligence avec les clubs.”