Le LOU Rugby s’est incliné contre le Racing 92 lors d’un match amical de pré-saison, ce vendredi soir à Bourgoin.
Le patron du club Lyonnais, Yann Roubert s’est confié au micro de Canal + à l’issue de la défaite des siens contre les Franciliens.
Ce-dernier a tout d’abord exprimé sa joie de pouvoir revoir un match de rugby même si les tribunes ne peuvent pas se remplir correctement. Extrait:
“On est heureux de voir un terrain avec des joueurs dessus, on est heureux de voir des tribunes même si elles ne sont pas encore pleines, avec des supporters, puis on est heureux de voir du rugby tout simplement, on en avait envie et besoin.”
Il est conscient que le championnat 2020 / 2021 s’annonce très particulier avec une épidémie toujours présente. Extrait:
“On sait que l’on a une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes, on sait que ça ne va pas être simple. Mais on peut s’occuper que ce qui dépend de nous donc de bien jouer au rugby. On sait qu’il faudra beaucoup de réactivité, d’humilité et de flexibilité car cette crise et la situation nous dépasse parfois.”
Questionné au sujet du règlement à adopter si une équipe du Top 14 venait à ne pas pouvoir aligner d’équipe en raison d’un cluster épidémique, Yann Roubert estime que la méthode anglaise – à savoir défaite sur tapis pour l’équipe contaminée – serait une solution envisageable. Extrait:
“Nous sommes dans une saison où nous savons que nous n’aurons pas de date de repli. Les matches qui ne se joueront pas, on ne pourra pas forcément les rejouer, donc pourquoi pas adapter le système anglais. C’est l’une des possibilités. Nous avons un bureau de la Ligue ce mardi et nous allons en parler. Puis on décidera avec les présidents au début du mois de septembre. Personnellement, je trouve que c’est l’une des solutions. Il n’y a pas de bonne solution mais c’est peut-être la moins mauvaise. On va en discuter puis on verra.”
Pour conclure, le patron du LOU rappelle que la baisse des salaires était un passage obligatoire pour sauver les clubs français. Extrait:
“La baisse des salaires est une nécessité car on voit qu’il y a des soucis pour tous et partout. Tout cela demande de la solidarité et du courage. Tout le monde doit participer à cette solidarité : les partenaires, les salariés, les supporters, les actionnaires et les joueurs le font aussi. Tout le monde doit y participer et chacun apporte sa pierre à l’édifice.”