Double coup dur pour le LOU Rugby : en plus d’avoir détecté de nouveaux cas de Covid-19 dans son effectif, le club Lyonnais ne pourra pas accueillir plus de 5 000 supporters au Stade Gerland pour le début du Top 14.
En effet, Lyon se situe dans une zone rouge et ne peut plus déposer de demande de dérogations pour accueillir plus de 5 000 supporters.
Interrogé via le journal L’équipe, le président lyonnais Yann Roubert explique être déçu de la situation. Il précise que le club n’est pas très serein pour le début du Top 14. Extrait:
“On espérait une embellie. Depuis le début de l’été, on se disait que ça irait mieux en septembre. Alors oui, il y a de la déception, de l’inquiétude. On est bien conscients d’avoir une épée de Damoclès au-dessus de notre tête. On ne peut s’occuper que de ce qui dépend de nous, à savoir essayer de bien jouer au rugby. Même si, là, on en est empêchés, avec de nouveaux cas de Covid-19 chez nous. On n’est pas aussi sereins qu’on devrait l’être à pareille époque.”
Yann Roubert regrette fortement de ne pas pouvoir accueillir tous les supporters à Gerland pour le premier match de la saison. Extrait:
“Ça va être un crève-cœur de ne pas pouvoir fournir autant de places qu’on le devrait à nos supporters, nos partenaires. On va devoir se resserrer autour du noyau dur. C’est un manque pour tous, on a hâte de se retrouver, mais tout le monde comprend la décision et la situation qui nous dépasse à bien des égards. On espère que la joie des retrouvailles sera d’autant plus grande le jour où elles auront enfin lieu.”
Yann Roubert craint d’ailleurs que de nombreux clubs du Top 14 ne puissent pas accueillir davantage de supporters pour les premières journées du championnat. Extrait:
“Si des supporters d’autres clubs peuvent venir à des matches à plus de 5 000, on sera un peu jaloux mais surtout heureux qu’il y ait du monde dans des stades de rugby. S’ils peuvent le faire, on ne les empêchera surtout pas. Mais j’ai peur qu’il n’y en ait pas beaucoup. Le fait de ne pas pouvoir avoir de dérogation chez nous ne veut pas dire qu’il y en aura ailleurs.”