C’est un sacré coup de gueule qu’a poussé le président du Castres Olympique, Pierre-Yves Revol, ce jeudi après-midi en conférence de presse, avant le match de ses joueurs contre le SU Agen, programmé ce samedi après-midi à 18h00 dans le cadre de la première journée du Top 14.
Le patron du club Tarnais a notamment flingué le directeur du rugby de Canal +, à savoir Eric Bayle.
Lors d’un récent entretien accordé au Midi Olympique, Eric Bayle a complètement omis de citer le Castres Olympique pour évoquer les équipes qui seront retransmises sur Canal +.
Cet oublie a provoqué la colère de Pierre-Yves Revol qui n’a pas manqué de recadrer le commentateur de Canal +. Extrait:
“Les observateurs considèrent que le CO est un club qui figure virtuellement dans le Top 14. Quand Eric Bayle cite les équipes qui sont susceptibles d’évoluer en prime time le dimanche soir, il parle du Racing, Toulouse, Clermont, Lyon, Toulon, Bordeaux, La Rochelle, Montpellier ou du Stade Français. Mais il dit aussi que s’il y a une équipe surprise, comme Brive, Pau, Agen ou Bayonne, qui était en tête, alors il se poserait la question d’une diffusion en prime time. Il cite treize clubs, sur quatorze, et pas le CO ! Donc nous sommes absents, inconnus au bataillon, comme déjà relégués en D2”.
Par ailleurs, Pierre-Yves Revol est vexé de voir que de nombreux entraîneurs du Top 14 estiment que le CO ne se qualifiera pas pour les phases finales du Top 14, suite à un sondage publié dans les colonnes du Midi Olympique de lundi.
Le président castrais pousse-là encore un coup de gueule. Extrait:
“Puisqu’un seul entraîneur du Top 14 nous voit nous qualifier et même un autre être parmi les relégués, nous serions très prétentieux si on affichait une ambition trop importante ! Nous nous sommes qualifiés pour la phase finale quand même huit fois en dix ans, mais voilà, nous ne sommes jamais attendus, c’est notre vocation, notre lot et nous nous en accommodons pas mal finalement. Ce sera notre motivation souterraine. En sport, comme en économie, certains n’ont toujours pas compris qu’il y a une autre France que celle des métropoles, loin des paillettes et des circuits de décision. Et peut-être qu’encore une fois, certains vont redécouvrir le Castres Olympique.”