Lundi, la Ligue Nationale de Rugby et la Fédération Française de Rugby ont participé à une réunion via visioconférence pour tenter de trouver un accord autour du calendrier international de cet automne.
La FFR a programmé six matches des Bleus entre octobre et décembre tandis que la LNR et les clubs du Top 14 ont donné leur accord pour cinq matches et pas un de plus.
Malheureusement, après quatre heures d’échanges, aucun accord n’a été trouvé entre les deux entités qui sont restées chacune postées sur leurs positions.
Ce mardi matin était programmée une nouvelle réunion afin d’essayer de trouver un accord de dernière minute.
Mais RMC Sport nous informe ce mardi midi que cette réunion a dû être annulée étant donné que le président de la Fédération Française de Rugby Bernard Laporte ainsi que le vice-président Serge Simon étaient auditionnés puis ont été placés en garde à vue.
La Fédération Française de Rugby n’a donc pas pu participer à cette réunion très importante. De son côté, la Ligue Nationale de Rugby a rappelé que sa position était ferme : cinq matches des Bleus cet automne et pas un de plus.
Etant donné qu’aucun accord n’a été trouvé durant la réunion de conciliation, la LNR devrait attaquer prochainement la FFR devant le Conseil d’Etat.
Selon RMC Sport, le président de la Ligue Nationale de Rugby, Paul Goze a consulté les présidents des clubs du Top 14 et tous sont d’accord pour passer à l’attaque.
Selon les informations de RMC Sport, le directeur général Emmanuel Eschalier devrait contacter la FFR, sans doute Laurent Gabanini, le DG adjoint, pour lui signifier que la Ligue ne changera pas la position émise lundi lors de la conciliation. Mais pour l’heure, la FFR reste injoignable.
Sauf retournement de situation de dernière minute, la LNR saisira la justice, via un référé devant le Conseil d’Etat. C’est désormais à la Fédération de revenir vers la LNR mais on voit mal comment une solution pourrait être trouvée.
Interrogé via le journal L’équipe, le président d’un club du Top 14 a annoncé, sous couvert d’anonymat, qu’il fallait désormais passer à l’attaque. Extrait:
« Si c’est vraiment notre dernier recours pour préserver nos intérêts, pas de problème, allons devant la justice. »
Les jours à venir s’annoncent donc très tendus entre la LNR et la FFR.