Le président de la Fédération Française de Rugby, Bernard Laporte s’est confié lors d’un entretien accordé à RMC Sport, lors de sa sortie de garde à vue.
Ce-dernier a dans un premier temps dézingué son opposant Florian Grill.
Il estime que celui-ci a été très lâche en profitant de sa garde à vue pour l’attaquer. Extrait:
“Florian Grill déclare que j’ai mis la Fédération à feu et à sang. C’est mettre un coup de pied à un joueur à terre cela. C’est inadmissible. Si ses valeurs du rugby c’est cela, il faut surtout qu’il parte de notre sport. Je le savais lâche sur un terrain car j’ai des potes qui ont joué avec lui. Mais là, ça confirme sa mentalité.”
Désormais, il souhaite repartir à l’attaque pour aider les clubs amateurs. Extrait:
“Pour le reste, je peux vous dire que j’ai très bien dormi cette nuit et ça m’a permis de récupérer. Je vais repartir avec enthousiasme, force et conviction surtout pour aider les clubs amateurs qui en ont bien besoin. Je remercie tous ceux qui m’ont laissé des messages et je ne peux pas répondre à tout le monde.”
Dans la foulée, il évoque la décision de la Ligue Nationale de Rugby d’attaquer la FFR devant le Conseil d’Etat. Il promet à la LNR de la battre une nouvelle fois et de mettre les choses au clair : c’est la Fédération qui dirige le rugby Français et pas la Ligue. Extrait:
“La Ligue Nationale de Rugby nous attaque et ce n’est pas innocent. Je vais me battre. J’ai dit qu’on allait chercher 5 millions d’euros à la Ligue et on a pris 5 millions d’euros à la Ligue. C’est nous qui commandons, ce ne sont pas eux qui commandent. Le patron du rugby Français, c’est la Fédération Française de Rugby, son président et son équipe. Qu’ils continuent de nous attaquer car nous allons gagner. On remettra encore les choses à l’endroit comme on l’a déjà fait. Et je vais toujours me battre pour les clubs amateurs.”
Bernard Laporte n’a pas pu s’empêcher de fondre en larmes, précisant en avoir marre de recevoir des leçons.
Il précise avoir quitté Toulon en 2016 et avoir refusé un contrat d’un million d’euros par an pendant cinq ans (un contrat proposé par Mohed Altrad) pour devenir le président de la FFR et mener à bien sa mission. Extrait:
“Quand je suis parti de Toulon, un club m’a proposé 1 million d’euros par an pendant cinq ans ! C’est tout. Moi, j’ai dit non à cinq millions d’euros. Et ils vont me donner eux des leçons ? Je n’en veux plus de leçons !”