Lors de cet entretien accordé aux équipes de Canal +, le joueur du Rugby Club Toulonnais est revenu sur la manière dont s’est construit le groupe France pour grimper les échelons et arriver à son niveau qu’est le sien aujourd’hui.
Il indique que tout a débuté au mois de juin 2019 pour la préparation de la Coupe du monde au Japon. Extrait:
“C’est lors de la Coupe du monde qu’il y a eu le premier frémissement et le début de l’histoire de quelque chose. Moi, je l’ai senti. On a commencé la préparation de la Coupe du monde au mois de juin 2019 et sincèrement, je pense que l’histoire démarre-là. Une grosse partie du groupe d’aujourd’hui était à la Coupe du monde et sincèrement, depuis ce mois de juin 2019, j’ai l’impression que l’on monte en puissance. On s’appuie sur ces bases solides que l’on a construit pendant la Coupe du monde. On veut gagner, c’est tout bête. Et ça passe par le collectif. On a cela en nous. On s’impose beaucoup d’exigences au quotidien. On le voit tous les jours à l’entraînement, en salle de muscu, dans la vie de tous les jours. Tout le monde est très exigeant envers tout le monde : envers soi-même mais aussi envers les autres. Et je pense que ça nous pousse vers le haut, ça nous monte et tant qu’on a cela, ça marchera car il y a quelque chose qui se créé. On a envie de monter les étages les uns après les autres et chacun pousse l’autre.”
Il détaille ensuite en quoi consistent les entraînements à haute intensité mis en place par Fabien Galthié. Extrait:
“On a fait un bon entraînement, un entraînement à haute intensité comme on le fait souvent le mercredi. Il y a trois skills de cinq minutes et tout le monde est chaud au bout de 15 minutes et ça part direct. Il n’y a pas de montée progressive. Il faut être dedans tout de suite car lors des matches c’est pareil. Il faut commencer dès la première minute, dès la première seconde. C’est comme en match voir même des fois plus dur car il y a beaucoup de courses. Il faut être fort physiquement mais aussi mentalement car on doit être capable de rester concentré sur tout ce que l’on fait et d’être lucide car ce n’est simple. Mais c’est un régale de jouer à ce niveau-là. Des fois lors des entraînements, on va chercher plus loin qu’en match avec très peu d’arrêt et très peu de récupération. Cela nous permet d’arriver bien lors des matches.”
Il évoque ensuite l’existence d’un module appelé “gestion de la compétition” lequel permet aux joueurs d’échanger sur les prestations de l’équipe. Extrait:
“La gestion de la compétition, c’est important. On a un module qui s’appelle justement “gestion de la compétition” lors duquel on peut échanger sur différents statuts et différents moments de certains Tournois. On a cette approche qui est importante pour tout le monde afin de se situer et voir les axes de travail. C’est dans le but d’aller chercher plus loin et d’être au top.”
Pour conclure, Charles Ollivon indique qu’il va devoir céder le capitanat étant donné qu’il ne pourra pas disputer plus de trois matches avec les Bleus cet automne.
Il sait à quel joueur il cédera son brassard mais ne souhaite pas dévoiler son identité pour le moment. Extrait:
“Je sais à qui je vais transmettre le capitanat. Je compte bien cette force et cette passion qui m’habite en tant que capitaine. Comptez sur moi pour transmettre cela à la personne concernée. J’ai simplement envie que ce groupe garde cet état d’esprit et cette soif de gagne car c’est nous, c’est notre ADN et il faut maintenir cela. Qui sera le capitaine ? Je ne peux pas vous le dire.”