Mieux encore : ses prestations ont attiré l’attention du staff de l’équipe de France, lequel a décidé de le retenir pour les matches de la Tournée d’automne.
En fin de contrat avec Clermont au mois de décembre prochain, Jean-Pascal Barraque ne sait pas encore de quoi sera fait son avenir.
Dans un entretien accordé à RMC Sport, le joueur fait un point sur sa situation. Extrait:
“J’ai dû faire une rupture de contrat avec la FFR car les règlements de la LNR ne permettent visiblement pas d’avoir deux contrats. Mon contrat à la Fédé redémarre en janvier, au moment où celui avec Clermont se termine. Mais après, le souhait de Franck Azéma et de Christophe Reigt (respectivement managers de Clermont et de l’équipe de France à sept, ndlr), qui s’entendent bien, c’est peut-être de me laisser rester plus longtemps à Clermont, vu que la saison à sept n’est pas encore déterminée. Ce qui est prévu, c’est au mieux le tournoi de Hong-Kong en avril. Cela laisse donc un peu plus de temps.”
Son souhait serait de pouvoir jouer aussi bien pour Clermont que pour l’équipe de France de rugby à VII. Mais il semble que cela ne soit pas possible. Extrait:
“Si je pouvais faire les deux ce serait le top! Après, ce sera à Christophe Reigt de décider car au final, c’est lui mon “patron”. Je suis sur un cycle à sept pour aller jusqu’au JO, j’ai envie de les jouer. Mais bon, comme le sept sera à la fin de la saison, je ne me pose pas vraiment de question. Je prends ce qu’il y a à prendre à Clermont et après, adviendra ce qu’il adviendra. L’objectif, c’est les JO à long terme, au mois de juillet, et à court terme aller le plus loin possible et performer avec Clermont.”
Quoi qu’il en soit, Jean-Pascal Barraque souhaiterait revenir définitivement au rugby à XV dès la fin des Jeux Olympiques, l’été prochain. Extrait:
“Déjà, mon souhait était de repartir à quinze après les JO. Ils ont été reportés d’un an, donc j’ai prolongé avec la Fédé. Mais après, j’aimerais bien revenir à quinze. Mais je leur ai dit, je ne veux pas non plus faire une croix sur le sept, vu que dans un an il y a la Coupe du monde et dans trois ans les Jeux en France, pour lesquels l’équipe nationale sera automatiquement qualifiée. J’aimerais y participer, bien sûr si on a besoin de moi et s’il n’y a pas plus performant à mon poste.”