La gorge nouée, Max Guazzini n’arrivait pas à trouver les mots, encore choqué par la terrible nouvelle qui a endeuillé le rugby Français.
Il n’arrive pas à croire à cette épouvantable nouvelle qui touche un homme qu’il aimait profondément. Extrait:
“C’est inimaginable. Je n’arrive pas à réaliser. Je suis dévasté. Les mots me manquent… (Long silence). Ce fut un tel choc quand je l’ai appris en début d’après-midi. C’était invraisemblable, invraisemblable. (nouveau silence, encore plus ému). Je pense très fort à son papa Jeannot, à sa maman, à sa femme, à ses deux filles. C’est épouvantable… C’était mon joueur préféré, ce n’est pas un secret. Il y avait une véritable affection entre nous deux. On partait en vacances ensemble. C’était quelqu’un que j’aimais profondément. Plusieurs de ses coéquipiers m’ont appelé en pleurant.”
Max Guazzini confirme que Christophe Dominici était quelqu’un de fragile. Il estime que l’échec de la reprise du club de Béziers lui a fait très mal. Extrait:
“Il était fragile oui. Et très sensible. Il ne s’est jamais remis de la mort de sa sœur. Il a toujours eu cette fragilité en lui. Je redoute que l’histoire de la reprise avortée de Béziers lui ai fait du mal. Je me souviens, en juin, il était enthousiaste, très enthousiaste. C’est très très dur ce qu’il a vécu ensuite… Quelle incidence cela a-t-il eu sur son geste ?”