Le patron du rugby Français concède que Christophe Dominici traversait des périodes compliquées par moment.
Mais il affirme n’avoir jamais ressenti un état de détresse tel qui l’aurait poussé à passer à l’acte. Extrait:
“Comme tout le monde dans sa vie, il a connu des hauts et des bas, mais il ne se plaignait jamais. Il n’évoquait que trop rarement ses soucis. Il m’écoutait, pourtant, autant que je l’écoutais. Ce serait trop facile de dire que j’ai senti quelque chose. Non, ce serait mentir… Il avait une envie frénétique de revenir dans le rugby, ça oui ! Avant que le projet Béziers n’arrive, j’ai souvenir qu’il me parlait de son souhait de retrouver le monde du rugby lors de deux soirées que nous avions passées ensemble, au Japon, lors du Mondial. Mais en vous parlant, je revois aussi son sourire plein de malice à cette occasion.
Je n’en ai jamais fait mon capitaine, aussi bizarre que cela puisse paraître. Je crois qu’il n’avait pas besoin de cela. Au Stade français, c’était Vincent Moscato et en équipe de France Raphaël Ibanez, Fabien Pelous et Fabien Galthié. Pourtant, je me suis appuyé sur Christophe lors de mes deux mandats. Mais il faut aussi savoir que je lui en demandais beaucoup. J’étais plus exigeant avec lui qu’avec les autres, et il répondait à chaque fois. On perd vraiment quelqu’un de bien…”