Ce-dernier indique qu’il semble logique que les stades soient logés à la même enseignes que les salles de cinémas et de théâtre, qui elles, vont rouvrir le 15 décembre. Extrait:
“Il y a un constat qui n’est pas issu des présidents de clubs professionnels, mais de la vox populi du sport. Il y a une incompréhension : comment expliquer à notre public, à nos partenaires, que des salles fermées – cinémas, théâtres – vont rouvrir au public au 15 décembre, mais que les stades ne pourraient pas accueillir de public ? On pourrait nous opposer l’idée qu’il y a un plus grand nombre de personnes qui peuvent aller dans un stade. Mais dans des complexes de cinéma, il peut y avoir 20 salles de 600 personnes, donc, même avec un remplissage d’un siège sur trois, 4 000 personnes en simultanée, avec les mêmes problématiques d’entrées, de sorties.”
Didier Lacroix explique que tous les clubs sont prêts à respecter des restrictions sanitaires très strictes pour pouvoir accueillir des supporters dans les enceintes sportives. Extrait:
“Il est évident que si on doit mettre les spectateurs un siège sur deux, ou un siège sur quatre, on ne les mettrait pas dans la même tribune. S’il s’agit d’un siège sur quatre dans un stade d’une capacité de 20 000 spectateurs, on n’installerait pas ces 5 000 personnes ensemble, mais réparties dans les quatre tribunes du stade. Et le stade peut être redivisé avec des entrées et des sorties spécifiques, sans que le public se croise.
Ces spectateurs arriveraient au stade à des horaires différents. Vous pouvez espacer les entrées dans les stades toutes les demi-heures. Ce sont des choses qu’on n’a pas l’habitude de faire, mais on a besoin de permettre à nos supporters de revenir nous voir en maintenant la plus grande sécurité. On a plein de propositions, comme avoir des unités de dépistage au stade. On a pratiqué cette opération lors de notre dernier match devant 1 000 spectateurs, ça a été un succès fabuleux.”