Lors d’un entretien accordé au journal L’équipe, l’international Français est revenu sur cette période délicate qu’il a dû traverser.
Il se remémore avoir ressenti les premiers symptômes de la maladie vers le 11 octobre. Extrait:
“J’ai ressenti les premiers symptômes la semaine du déplacement à Bordeaux. Le vendredi matin, j’étais vraiment très faible et le médecin m’a renvoyé à la maison. Dans la foulée, le test que j’avais passé la veille était positif. J’ai été placé à l’isolement pendant onze jours où j’ai cumulé tous les symptômes : température, courbatures, perte du goût, perte de l’odorat, la tête qui tourne, la toux, etc. Tout sauf des problèmes respiratoires. Mais c’était chaud.”
Placé à l’isolement, il ne pouvait plus s’entraîner ni être en contact avec ses coéquipiers. Extrait:
“Puis, pendant quinze jours, je n’avais pas le droit de me rendre au stade. C’est le protocole. Donc j’étais déjà quasiment à un mois d’arrêt. Ensuite, j’ai repris petit à petit, mais tu es vite fatigué. Cela a traîné. Ça m’a quand même rendu un peu fou. Après deux mois de confinement, deux mois de préparation, j’avais l’impression d’être bien, et derrière je chope le Covid. C’est comme si je repartais de zéro.”
Il avoue avoir eu peur de devoir aller au service réanimation tant il était touché par la maladie. Extrait:
“J’ai eu quatre jours très difficiles. J’alternais entre mon lit et le canapé. C’est la première fois de ma vie que je suis au fond de mon lit comme ça. J’étais cassé ! Eh oui, j’ai eu peur que ça s’emballe, et que je passe en réanimation. J’ai la chance d’avoir été très bien suivi. J’ai aussi compris qu’on est tous différents. Être sportif et en bonne santé, ça ne change rien. C’est assez incroyable alors j’étais très précautionneux des gestes barrières. Je pense l’avoir chopé par quelqu’un d’asymptomatique. J’ai aussi perdu deux ou trois kilos.”
Désormais, Morgan Parra va bien mieux et repostule pour les matches. Extrait:
“Je n’ai plus de symptômes. Des séquelles non plus, même si on n’a sans doute pas assez de recul sur cette maladie pour vraiment le savoir.”