Le patron du rugby Français explique ne pas être inquiet sur ce sujet.
Il indique être certain qu’un accord sera trouvé très prochainement avec les clubs du Top 14. Extrait:
“Je ne suis pas inquiet. Une Coupe du monde à la maison est trop importante. On trouvera un terrain d’entente avec les clubs. Cela se passe bien, dans l’ensemble, avec les présidents. Je ne participe pas aux négociations, mais elles ont déjà débuté pour le Six-Nations. L’équipe de France a retrouvé sa place et les joueurs rêvent à nouveau d’elle.”
Il rappelle d’ailleurs que les joueurs Français – qui ne pouvaient pas disputer plus de trois matches avec les Bleus lors de cette Tournée d’automne – étaient très déçus de quitter le groupe France à l’issue de leur troisième match. Extrait:
“Ceux qui sont partis après le troisième match de la Coupe d’automne des Nations pleuraient. Quitter les Bleus les emmerdait.”
Questionné au sujet de la forme actuelle de l’équipe de France, Bernard Laporte affirme être heureux de voir des jeunes performer en équipe de France.
Selon lui, c’est grâce à la suppression du pôle France en 2016 que ces jeunes ont pu exploser au plus haut-niveau. Extrait:
“Des joueurs débarquent avec peu d’expérience internationale et beaucoup de maturité. On doit ces résultats à la suppression du pôle France à Marcoussis en 2016. On se retrouve avec des garçons de 19 qui jouent désormais en Top 14. Avant, ils s’entraînaient seulement avec eux et on les coupait des clubs. Aujourd’hui, ils se confrontent sans arrêt à l’entraînement avec ce qui se fait de mieux. Ils grandissent et prennent confiance. A 22 ans, tu as l’impression qu’ils en ont 25. Quand j’étais à Toulon, certains me disaient : ‘Je dois remonter à Marcoussis alors qu’il y a Nonu, Giteau et Wilkinson ici. C’est en m’entraînant avec eux que je progresse’. C’est la première fois que l’on a autant de joueurs passés par les moins de 20 ans qui jouent avec le XV de France et en Top 14. Avant, ils n’étaient que deux ou trois.”
Pour conclure, Bernard Laporte se dit très satisfait du travail effectué par le staff du XV de France. Extrait:
“Quand je vois le staff travailler, c’est une usine. On l’a agrandi pour avoi des compétences que l’on n’avait pas. On a été chercher ce qui se fait de mieux. On a désormais un staff de dimension internationale et ouvert. C’est ce que je voulais. J’avais parlé avec beaucoup d’entraîneurs étrangers. Au départ, je voulais même un entraîneur étranger. Je suis admiratif de Fabien Galthié et de Raphaël Ibanez. Ils ont évolué par rapport aux joueurs que j’ai connus. On me dira que c’est normal, qu’ils ont grandi, mais d’autres ne le font pas. Ils ont pris une certaine stature, une dimension. Ils sont dans la vérité de ce jeu. Je serais ravi qu’ils fassent mieux que moi au poste de sélectionneur et gagnent la Coupe du monde.”