Le patron du MHR estime que l’influence de Philippe Saint-André sur le terrain ne se ressentait pas assez avec la présence de Xavier Garbajosa. Extrait:
“Philippe Saint-André s’intéresse beaucoup aux partenaires, il donne des conseils, il a amené des sponsors, crée des mouvements commerciaux, il dynamise le back-office. Il est dans son élément. Mais son influence n’était pas suffisamment active sur le terrain.”
Il explique pourquoi il a choisi de donner les clés du camion à Philippe Saint-André, Olivier Azam et Jean-Baptiste Elissalde. Extrait:
“Objectivement, il fallait un changement, il fallait sauver le club. Je me suis posé cette question : qu’est-ce que j’ai sous la main ? Jean-Baptiste Élissalde et Olivier Azam. Les deux ne sont pas prêts pour le rôle. Philippe a dit oui, je saute dans le bateau. C’est la solution qui s’impose. Il n’y a pas d’autres choix possibles. Il a parlé à Xavier et aux deux autres coaches.”
A-t-il pensé à un autre technicien ? Non car personne n’est disponible à cette période de la saison. Extrait:
“Il n’y a personne de disponible actuellement. Il me faut un bâtisseur. Garder ces trois-là, c’est l’assurance de poursuivre les bonnes choses effectuées, parce qu’il y en a eu de nombreuses et je ne souhaite surtout pas tout balayer.”
S’il avoue avoir été en contact avec Michael Cheika, il précise avoir besoin de quelqu’un qui puisse s’installer dans la durée. Extrait:
Cheika ? Je l’ai rencontré trois fois. C’est un homme de coups qui pourrait nous sauver, mais je veux quelqu’un qui puisse laisser une empreinte.”
Pour conclure, Mohed Altrad a indiqué que si Philippe Saint-André ne donnait pas satisfaction, il pourrait retrouver son poste de directeur du rugby et quitter donc le terrain.