Pour marquer cet essai, Giovanni Habel Kuffner s’est saisi du ballon dans le ruck formé à quelques centimètres de la ligne d’en-but Clermontoise et a sauté pour aplatir le ballon dans la zone de marque.
Jérôme Garcès – qui indique que l’essai Palois est totalement valable – évoque néanmoins une inégalité entre l’attaquant et le défenseur dans cette situation précise. Extrait:
« Sur cette action, le troisième ligne de Pau Giovanni Habel-Kuffner marque en plongeant par-dessus le ruck constitué. C’est un cas intéressant, parce qu’il illustre ici un petit privilège accordé à l’attaquant ou, en tout cas, une incohérence dans le traitement fait aux défenseurs et aux attaquants en pareille situation. L’essai d’Habel-Kuffner ne souffre d’aucune contestation : il est le dernier participant au ruck formé, il a les deux pieds derrière le ballon au moment de s’en saisir et il saute pour aller aplatir, ce dont il a le droit. Pourtant, une situation similaire serait pénalisée contre un défenseur. Ce dernier n’aurait pas le droit, même en étant dernier participant et en partant de son camp, de sauter par-dessus le ruck pour intervenir sur un porteur de balle. C’est ici que, dans la règle, il y a une inégalité entre l’attaquant et le défenseur. »