Il avait notamment avancé que l’ouvreur international Irlandais avait subi un total de 30 commotions depuis le début de sa carrière, un nombre effrayant donc.
Ce mercredi, le neurologue revient sur ses propos et regrette d’avoir tenu un tel discours. Extrait:
“Je ne voulais pas aborder le cas d’un joueur précisément en particulier mais du cas d’un joueur qui venait de faire une commotion et du procédé qui devait être mis en place à la suite. Pour Sexton, on ne peut donc absolument pas parler de 30 commotions. Je n’aurais pas dû citer ce chiffre sans aucune explication et regrette le tort que j’ai pu faire au joueur qui a été mon patient et que je respecte plus que tout. Et dans mon expérience de neurologue qui a maintenant suivi plus de 1500 athlètes commotionnés, les éléments les plus importants contre indiquant la reprise sont: le fait d’avoir fait des commotions rapprochées, le fait que la dernière commotion ait pris du temps à disparaître et le fait que le joueur ait moins de 20 ans car il existe un risque gravissime de syndrome du second impact.”
Pour conclure, Jean-François Chermann indique que Jonathan Sexton pourrait jouer contre la France si quatre conditions étaient remplies. Extrait:
“En clair, si Sexton n’a pas fait de commotion depuis plus d’un an, qu’il est asymptomatique à 48h, que les tests sont bons et que le protocole de reprise s’est bien déroulé, il n’y a pas de contre-indication à ce qu’il joue contre la France.”