Il l’a trouvé bon mais espère qu’il aura davantage d’opposition lors des prochaines rencontres. Extrait:
“Je ne vais pas vous dire qu’elle a été mauvaise, sinon vous allez me prendre pour un fou (rires). Mais j’ose espérer qu’il aura un peu plus d’opposition sur les prochaines semaines.”
Aussi, Ugo Mola a quelque peu recadré certains consultants qui encensent désormais Antoine Dupont après l’avoir critiqué il y a quelques mois. Extrait:
“Ce qui est marrant, c’est que je me suis amusé à regarder ce que certains observateurs, qui ont un peu la parole sainte dans notre milieu, disaient sur Antoine Dupont il y a quelque temps. Ils étaient moins dithyrambiques, sur sa capacité à coller au ballon, sur ses sorties de camp ou sa faculté à faire jouer les autres. Maintenant, ils lui trouvent toutes les qualités du monde. Alors, heureusement pour nous qu’on l’a recruté avant ! Antoine, ça reste un garçon et un joueur différent. Vous ne m’avez pas attendu pour le voir. J’ose espérer qu’il le sera encore contre les grosses écuries. Il avait été excellent en novembre contre l’Irlande, dans un match bien plus compliqué qu’il n’y paraissait, et il va forcément être visé à Dublin. C’est un beau test pour lui. Il devra trouver des solutions par son rugby et sa capacité à s’adapter.”
Pour conclure, Ugo Mola estime que le rugby Français a besoin de porte-drapeau comme Antoine Dupont pour évoluer et grandir. Extrait:
“Le rugby a peut-être besoin d’un porte-drapeau, d’un garçon qui n’est pas dans les frasques ou les grandes déclarations mais qui est juste un chouette mec de 24 ans, avec une histoire de vie qui est la sienne et une histoire de rugby assez exceptionnelle. Il a envie de jouer au rugby. Quand on starifie rapidement nos jeunes joueurs, on a souvent tendance à en voir les mauvais effets. Lui, comme sur Romain Ntamack ou Julien Marchand, a une vraie maturité. Ces garçons vivent avec leur temps et, tout ce qui peut m’effrayer en termes de médias ou de réseaux sociaux, eux le maîtrisent et s’en amusent même parfois. C’est bien, surtout quand je vois qu’on est recalés en deuxième division des droits télé et des audiences. Il nous faut forcément des têtes d’affiche pour parler de nous, de notre sport qui est génial quand il est bien joué. Sinon, on se fait bien… (Il sourit).”