Cette victoire permet aux Basques de souffler un peu et de grapiller des points sur Montpellier.
Interrogé à l’issue de la victoire de ses joueurs, le manager Bayonnais Yannick Bru a exprimé sa satisfaction et son soulagement. Extrait:
“Ce qui fait du bien, c’est de voir des sourires dans les vestiaires, de la musique, on voulait éviter de retomber dans la spirale ou on était enfermés. Ça me fait plaisir, je suis content pour eux, il nous reste 11 matches, le combat va être total. J’avais trouvé une équipe solidaire, revancharde, qui s’est livrée pleinement. On a travaillé sur cette deuxième mi-temps de Castres. Dans les 20 premières minutes du match, ça s’est vu.
En deuxième mi-temps, j’ai vraiment senti une équipe de Bayonne qui va le faire, qui va chercher son destin, provoque les choses, croit en elle, qui oublie ses faiblesses et ne pense qu’à ses forces. C’est ce sur quoi on veut capitaliser. Et je suis surtout heureux du dénouement. Parce que c’est toujours pareil. Entre la victoire et la défaite, la marge est infime. Si on fait le même match et qu’on le perd, je suis ici devant vous, en grande difficulté. Alors que le match a été le même. C’est la magie du sort c’est avec cette pression qu’il faut vivre.”
En revanche, du côté de Brive, Jeremy Davidson ne cache pas sa déception et sa frustration. Extrait:
“Nous sommes frustrés. En première mi-temps, on est menés 10-0, on se rachète avec du beau jeu, on les met sous pression, on marque avant de rentrer aux vestiaires, on tourne à 20-10 pour nous. C’est une première mi-temps positive.
Mais on ressort du vestiaire, Bayonne change de jeu, nous prend dans l’axe, nous met en difficulté et on est très indisciplinés, ça leur donne des points au pied. Et à la dernière minute, on a un joker avec leur carton jaune (Galarza à la 78e), on a une touche à 8 joueurs pour nous et 7 pour eux. Mais on grille le joker.”