Après trois années de lutte et de bataille pour tenter de revenir à la compétition, le joueur de 27 ans a décidé de jeter l’éponge, comprenant que la situation n’allait malheureusement pas se rétablir.
Lors d’un long entretien accordé à RMC Sport ce vendredi, Gabriel Lacroix a expliqué la situation.
Dans un premier temps, ce-dernier indique ne pas avoir eu le choix. C’est la médecine du travail qui l’a déclaré inapte à la pratique du rugby professionnel. Extrait:
“Je n’ai pas eu le choix de la fin de ma carrière qui est arrivée sur cette blessure. Cela devait arriver c’est la vie, il y a des choses plus graves. Je n’ai pas eu le choix, c’est la médecine du travail qui prend la décision pour moi. Depuis ma dernière opération, très lourde, c’était déjà très compliqué. Les médecins et les spécialistes me préparaient doucement au fait que ma reprise était très compromise au niveau professionnel. J’ai été convoqué à la médecine du travail en janvier, et ils m’ont déclaré inapte au rugby professionnel.”
L’ailier Rochelais se dit presque soulagé désormais. Il explique pourquoi. Extrait:
“C’est surtout au niveau mental parce que je savais que je ne pourrais plus rejouer, mais j’étais toujours sous contrat et rattaché quelque part au monde du rugby professionnel. C’était compliqué pour tourner la page. Aujourd’hui c’est vraiment fini, je peux tourner la page tranquillement.”
Questionné sur l’état de sa jambe, Gabriel Lacroix affirme qu’il sentira une gêne toute sa vie désormais. Et si les médecins lui conseillent de ne pas trop forcer, il précise ne pas pouvoir s’arrêter de faire du sport. Extrait:
“On me dit que cela me gênera toute ma vie, mon genou est très abimé, il faut que je fasse avec. Je suis conscient que je ne fais pas tout non plus pour aller bien, je suis un accro au sport, il faudrait que je le laisse un peu tranquille mais c’est dur. J’ai vraiment un besoin de transpirer tous les jours, je fais un peu de tout.”
Pour conclure, Gabriel Lacroix évoque son avenir et explique ne pas encore savoir vers quoi se tourner. Extrait:
“C’est la grande question, je ne sais pas. C’est très compliqué de basculer sur autre chose quand on n’a fait que du rugby et qu’on n’a pas eu le temps de préparer la fin, que cela arrive un peu subitement. Pour l’instant, je pars un peu dans tous les sens, je verrai les opportunités que j’ai. Ma chance c’est que je suis toujours assez jeune, si je dois reprendre des études ou faire une formation assez longue pour mon futur métier, j’aurai le temps.”