C’est ce vendredi que le Conseil fédéral de la Fédération Française de Rugby devrait officialiser l’information.
Selon les informations du journal La Provence, c’est la tendance à 99,99%.
Interrogé à ce sujet, le vice-président de la Fédération française en charge du rugby amateur, Patrick Buisson a expliqué que les championnats n’iront pas à leur terme dans leur formule habituelle.
Et pour cause, le retard pris ne pourra pas être rattrapé désormais. Extrait:
“Dans la mesure où le rugby amateur n’est pas autorisé à reprendre l’entraînement avec le contact, conformément aux décisions gouvernementales concernant les sports collectifs, nous n’aurons plus le temps matériel pour proposer une compétition avec un nombre de matches minimum et ainsi établir des classements à l’issue desquels on puisse opérer des accessions et des relégations. Le temps va donc manquer. Pour accomplir une saison cohérente conclue par des classements à la fin, il faudrait faire au moins deux tiers du championnat et pour le faire, il faut obligatoirement redémarrer la compétition le 1er avril et pour pouvoir le faire à cette date, il faut impérativement se ré-entraîner en phase de réathlétisation début mars. Vu le contexte sanitaire, aujourd’hui, ça paraît très compliqué.”
Pour autant, il refuse d’évoquer une saison blanche. Selon lui, l’activité rugby reprendra dès que le feu vert sera donné par le gouvernement. Extrait:
“Ce n’est pas une saison blanche, car si les championnats ne redémarreront pas dans leur format habituel, on ne désespère pas, en revanche, que l’activité puisse reprendre, dès qu’on en aura le droit. L’objectif, alors, sera de relancer la pratique et l’activité rugby. D’ores et déjà, on s’est rapprochés des responsables des compétitions dans les ligues régionales pour échanger avec eux et pour étudier l’élaboration de rencontres de proximité par niveaux avec, si on en a la chance, un peu de public au stade pour relancer les buvettes. Remettre de la vie dans les clubs, c’est notre principal souci.”