D’ailleurs, le patron du club Girondin ne comprend pas pourquoi les protocoles ne sont pas les mêmes pour les clubs du Top 14 et le XV de France.
Il précise que si une telle contamination avait eu lieu au sein d’un club du Top 14, le club aurait été fermé durant plusieurs jours le temps de cerner l’épidémie, chose qui n’a pas du tout été faite du côté de Marcoussis. Extrait:
« On se doutait bien qu’il y avait un risque énorme. Dans la même situation, un club aurait été fermé et tout le monde serait resté chez lui. »
Un autre dirigeant de club exprime son incompréhension dans les colonne du journal L’équipe. Extrait:
« Je ne comprends pas pourquoi il n’a pas fait en sorte d’isoler les équipes en créant une bulle de cinq ou six semaines en un même endroit. Surtout au regard de ce qui s’est passé avec les Fidji lors de la Coupe d’automne des nations. Pourquoi autoriser les joueurs à rentrer chez eux quelques jours après les deux premiers matches de la compétition ? À partir du moment où il y a de tels allers-retours, on ne peut plus parler de bulle. »
Désormais se pose la question de la reprogrammation du match contre l’Ecosse. Et ça coince encore puisque les clubs du Top 14 ne veulent pas qu’un énième doublon soit créé. La date du vendredi 26 mars a été évoquée. Mais certains présidents du Top 14 ont exprimé leur mécontentement.
Sous couvert d’anonymat, l’un d’entre eux explique pourquoi il n’approuve pas cette date. Extrait:
« L’embêtant, c’est qu’on avait prévu de donner une semaine de vacances ou au moins quelques jours de repos à nos internationaux cette semaine-là pour qu’ils puissent recharger les batteries avant d’aborder l’échéance européenne. »
D’autres dirigeants, à l’image du Toulousain Didier Lacroix et du Lyonnais Yann Roubert se sont montrés bien plus cléments envers les dirigeants de la Fédération Française de Rugby en cette période de crise.