Mais après quelques mois passés à l’USM, le joueur de 35 ans a subitement demandé à ses dirigeants de quitter le club pour partir du côté de Nice, en National.
Lors d’un entretien accordé au journal régional Var-matin, Julien Caminati a expliqué que ce départ vers Nice n’était pas du tout prévu.
C’est lorsqu’il est redescendu dans le Sud pendant ses vacances que les dirigeants de Nice ont décidé de le convaincre de revenir au sein de son club formateur. Extrait:
“Ce n’était pas du tout dans mes plans. Cette année, j’étais en Pro D2 donc j’avais plus de temps pour revenir en vacances. Mon beau-frère Thomas Mège qui a joué à Nice avec moi en 2007 a essayé de me convaincre de rentrer. J’ai été surpris. Il y avait David Bolgashvili, Martin Jagr, Stéphane Nicouleau, Hervé Moni… Là, j’ai compris que c’était un truc sérieux. Le coach m’a demandé où j’en étais question forme et j’ai été sincère avec lui : j’étais à 50% de mes moyens en Pro D2. En m’entrainant correctement, je pense avoir encore deux ans à jouer en Nationale ou en Pro D2.”
Dès la fin de ce rendez-vous, Julien Caminati se projetait immédiatement vers Nice.
Il s’est rapidement rendu compte qu’il n’avait plus envie de jouer pour Montauban et a préféré avertir immédiatement ses dirigeants. Il ne voulait pas faire semblant par respect pour ses coéquipiers. Extrait:
“En sortant du rendez-vous, j’étais déjà parti à Nice dans ma tête. Puis on a convenu que je rejoindrai le Stade Niçois l’année prochaine. Mais j’avais envie que la saison se termine vite pour pouvoir partir de Montauban. L’aspect familial a aussi pesé. Lorsque Nice m’a dit que le club pouvait prendre deux joueurs pour finir la saison, j’ai proposé de venir dès maintenant. Quitter Montauban s’est fait assez vite : je devais jouer contre Aurillac, mais j’ai parlé au coach. Je ne peux pas tricher, je n’avais pas envie. Je ne pouvais pas faire semblant.”
Désormais, Julien Caminati n’a qu’une envie : faire progresser le club de Nice. Extrait:
“C’est une chance inouïe de pouvoir finir là où j’ai commencé le rugby à l’âge de 5 ans. J’ai envie d’apporter une plus-value à l’équipe. Je ne viens pas pour jouer le sauveur. Si tu pars dans cette optique tu vas te casser les dents. Mon rôle en tant qu’arrière est de rassurer l’équipe et de jouer sur mes points forts.”