En effet, l’ancien président de l’USAP devra céder son poste après avoir effectué deux mandats à la tête de la LNR.
L’élection à la présidence de la Ligue Nationale de Rugby aura lieu à la fin du mois de mars. Trois candidats se sont déclarés : Vincent Merling, Jean-René Bouscatel et Alain Tingaud.
Interrogé dans les colonnes du Midi Olympique, Paul Goze est revenu sur ses deux mandats à la tête de la Ligue.
Il évoque les nombreuses critiques dont il a été la cible. Extrait:
“Dès que vous dirigez une institution, vous êtes la cible de critiques extrêmement virulentes. Elles ne s’arrêtent que le jour où vous quittez le poste… pour aussitôt se porter sur celui qui vous succède. Cela ne fait jamais plaisir… Surtout lorsqu’elles sont injustes… Mais je savais à quoi je m’exposais lorsque j’ai pris le poste en 2012. Je savais à quelle sauce je serais mangé.”
Concernant sa relation glaciale avec Bernard Laporte le président de la Fédération Française de Rugby, Paul Goze rappelle que sa volonté était de défendre les clubs du Top 14 par dessus tout. Extrait:
“Mon job, c’était de défendre les clubs. À partir du moment où un certain nombre d’attitudes pouvaient mettre en danger ces clubs-là, j’avais le devoir de m’opposer, de combattre. Et dans ce but, je pense avoir été pugnace. Entre nous, il y a eu des désaccords mais je pense que nous sommes parvenus à faire avancer ensemble des sujets très importants, sur l’équipe de France et la formation notamment. Les résultats le prouvent.”
Aurait-il pu effectuer un troisième mandat à la tête de la Ligue ? Il explique pourquoi ça ne sera pas le cas. Extrait:
“Je ne l’ai pas voulu. Il y eut juste un moment où des présidents m’ont dit que l’on pourrait demander à la FFR de changer les statuts afin de me permettre de réaliser ce troisième mandat. Ça ne s’est pas fait, voilà tout…”
Pour conclure, Paul Goze laisse entendre que c’est la Fédération Française de Rugby qui s’est opposé à ce changement de statut qui aurait pu permettre à Paul Goze de rester le président de la Ligue encore quelques années. Extrait:
“On peut dire ça… J’imagine que je ne convenais pas à un certain nombre de personnes… Mais vous savez, la Ligue va bien au-delà de mon simple nom. En clair, il reste beaucoup de travail à faire : un public plus large à conquérir, de nouveaux territoires à séduire… Mon successeur fera tout ça très bien, j’en suis persuadé.”