Ainsi, Matthieu Lartot, Dimitri Yachvili ou encore Cécile Grès étaient tous dans les locaux de France Télévisions au moment du match.
Seul Benjamin Kayser a pu assister au match depuis Twickenham étant donné qu’il réside à Londres et qu’il n’avait donc pas besoin d’observer une période d’isolement de 7 jours comme cela avait été demandé aux journalistes Français.
Interrogé dans les colonnes du Midi Olympique de lundi, l’ancien talonneur de Clermont a avoué avoir été gêné de devoir interviewer le sélectionneur Français Fabien Galthié à l’issue de la défaite contre le XV de la Rose. Extrait:
« Journaliste, c’est un vrai métier, et ce n’est pas le mien. Poser des questions au sélectionneur qui a été mon entraîneur durant trois ans, ce n’était pas simple. Je n’avais pas envie de l’enquiquiner avant car il était tendu, pas envie de l’emmerder après car il était déçu. Bref, ce n’était vraiment pas évident. »
Il précise d’ailleurs avoir passé une drôle de rencontre, bloqué dans une petite zone. Il l’avoue : il n’a pas tout vu du match. Extrait:
« J’étais au bord du terrain mais pas au centre. J’étais seul au monde dans une petite zone délimitée. Je n’ai pu avoir aucun contact ni avec le staff, ni avec les joueurs, sauf durant les interviews à bonne distance derrière une barrière. J’avoue que ça a parfois été difficile car j’étais loin des remplaçants, à trente ou quarante mètres. Je ne voyais pas tout ce qui se passait. J’avais des gens qui passaient devant moi, parfois avec des panneaux publicitaires. Bref, c’était le bronx. »
Pour conclure, Benjamin Kayser confirme qu’il n’était là que pour dépanner et qu’il préférait laisser cette mission à de vrais journalistes. Extrait:
« C’était un one-shot, j’étais vraiment là pour dépanner. Et puis, la complexité, c’est qu’il y avait un décalage entre le live à Paris et moi à Londres. J’étais en avance, mais mes réponses mettaient du temps à arriver. Et puis, je n’avais pas de retour vidéo, je ne voyais pas les réactions de Matthieu et de Dimitri. »