Dans les colonnes du journal L’équipe, le président du club de taekwondo que Mohamed Haouas fréquentait quand il était plus jeune s’est exprimé pour évoquer la carrière de son ami.
Djilali Merili explique avoir rapidement senti un gros potentiel physique en Mohamed Haouas. Extrait:
“Il avait 13-14 ans sans doute. On a tout de suite décelé un gros potentiel physique. Ça sautait aux yeux, surtout en termes d’explosivité avec des fibres musculaires rapides adaptées aux efforts intenses. Lorsqu’on lui a fait taper dans les cibles, ses résultats étaient hors normes.”
Selon lui, Mohamed Haouas était un jeune qui accordait sa confiance rapidement aux gens. Extrait:
“Il accordait une confiance totale aux personnes qu’il rencontrait, qu’elles soient de bon ou de moins bon conseil. Il manquait de maturité à ce niveau-là. Je suis fonctionnaire de police et chaque fois que je l’ai rencontré, et même encore aujourd’hui, je lui ai dit : attention de ne pas te laisser influencer.”
Selon Djilali Merili, Mohamed Haouas aurait tout à y gagner en quitter la ville de Montpellier. Extrait:
“Dans le quartier, il y a des inégalités, de la pauvreté, des frustrations et donc de la petite délinquance. Il est mieux encadré depuis qu’il est professionnel. Mais je reste convaincu qu’il pourrait donner sa pleine mesure en quittant Montpellier. Les quartiers populaires agissent comme un aimant. Tu veux toujours y revenir, te poser avec des gens qui te ressemblent. Le quartier, ce n’est pas la place d’un sportif professionnel.”