Il a également évoqué le décès de Christophe Dominici survenu au mois de novembre dernier.
Il évoque un terrible drame. Extrait:
“C’est terrible, ce qui est arrivé. C’est de la folie. Christophe, c’est quelqu’un avec qui j’ai adoré jouer pendant longtemps en équipe de France, et que j’ai affronté plus longtemps encore en championnat. Il jouait à gauche, je jouais à droite, on s’est donc croisé souvent. On a joué l’un contre l’autre toute notre vie alors forcément, on s’aimait autant qu’on s’accrochait (rires). Après, je n’étais pas suffisamment intime avec lui pour faire des raisonnements. Sa famille a assez souffert comme ça.”
Il précise avoir été honoré d’avoir porté le cercueil de Christophe Dominici pour la sortie de l’église. Il évoque un moment chargé en émotions. Extrait:
“Avec Christophe, on a partagé quelque chose de fabuleux en 1999. Je ne me voyais pas ne pas me rendre à ses obsèques, confinement ou pas… Alors, j’ai appelé Mathieu Blin qui était en quelque sorte chargé de l’organisation. Ce n’est qu’une fois sur place qu’on m’a proposé de porter le cercueil. J’ai pris ça comme un honneur, notamment vis-à-vis de son papa que j’aime beaucoup, avec qui je parlais souvent quand on prenait l’apéro, en marge des rendez-vous de l’équipe de France. Voilà comment j’ai fait partie des 8 connards qui ont emporté Christophe hors de l’église. J’ai dit oui, un peu par orgueil, un peu par humilité. J’avoue que j’ai été très touché de l’avoir fait. C’était particulièrement émouvant.”
Pour conclure, Philippe Bernat-Salles indique ne pas avoir apprécié les sorties médiatiques de certains au lendemain du décès de Christophe Dominici. Extrait:
“Entendre au lendemain de son décès des gens qui expliquaient ceci et cela, alors qu’ils ne l’avaient pas appelé depuis quatre ans et qu’ils ne sont même pas venus aux obsèques, ça m’a gêné. Il y avait beaucoup d’impudeur là-dedans. Vis-à-vis de sa famille et de ses proches, certains auraient mieux fait de la fermer.”