Formé à Béziers, Dimitri Szarzewski a indiqué qu’il existait une rivalité avec le club de Narbonne. Mais tous les matches se jouaient sans dérapage.
En revanche, contre Perpignan, l’affaire était totalement différente. Extrait:
“Bien sûr qu’il y avait de la rivalité entre Narbonnais et Biterrois chez les jeunes, mais elle était presque fraternelle : il n’y avait quasiment jamais de bagarre sur le terrain. Alors que face à Perpignan, c’était plutôt comme une vilaine cousinade : je n’ai pas connu un seul match sans bagarre !”
Sa bagarre la plus marquante ? Elle remonte en 2004 avec Béziers, contre l’USAP justement. Extrait:
“La plus marquante ? Celle de 2004, au stade de la Méditerranée. On m’en parle encore souvent, aujourd’hui. À l’époque, il n’y avait pas les réseaux sociaux mais ça avait bien marché sur YouTube (rires). Avec Béziers, tous les week-ends, on se battait et comme ce match était télévisé sur Canal +, il a fait beaucoup de bruit.”
Il explique comment cette bagarre générale a débuté. Extrait:
“Je m’en souviens très bien… Jean-Pierre Élissalde nous avait remontés toute la semaine pour ce derby. Rugbystiquement, Perpignan nous était supérieur et dès le début du match, on a commencé à prendre l’eau. Nous étions menés. On s’est resserrés dans l’en-but et les anciens nous ont rappelé tout ce qu’on s’était dit dans la semaine, nous exhortant à augmenter le niveau d’engagement. Alors, sur le coup de renvoi, j’ai écouté les anciens, je suis monté un peu trop fort et j’ai bousculé le lifteur, qui était Nicolas Mas, et Colin Gaston est tombé. Derrière ça, Bernard Goutta me met une gauche, ou une droite, je me suis retourné et c’est parti…”
Dimitri Szarzewski précise que cette bagarre avait duré environ une minute. Il rajoute qu’une minute de bagarre, c’est long. Extrait:
“Une minute, je crois, mais c’est long, une minute, dans ces cas-là (sourire). C’est parti dans tous les sens. Bon, maintenant, j’en garde plutôt un bon souvenir. Ça fait partie des anecdotes du rugby d’avant.”