Ce-dernier explique qu’en voulant solutionner un problème, on en créé forcément de nouveaux. Et c’est ce qui s’est passé avec l’arbitrage vidéo qui a créé de nouveaux problèmes. Extrait:
“Pour corriger un problème ou pour améliorer quelque chose, forcément tu créés d’autres problèmes. Ce n’est pas seulement le cas dans l’arbitrage mais dans la vie en général. Dès que tu mets en place une solution, tu créés des problèmes. C’est ce qu’il s’est passé avec la vidéo depuis 2006. Cela fait 15 ans que l’on se chercher. C’est pareil au football. Au rugby, on est constamment en train de régler le protocole vidéo avec World Rugby afin de le faire du mieux possible pour que la vidéo soit véritablement un outil pour aider et non pas un outil pour desservir l’arbitrage.”
Pourtant, Laurent Cardona indique que les arbitres sont en contact permanent avec World Rugby afin de trouver le meilleur protocole possible pour l’arbitrage vidéo. Mais il précise que la balance est difficile à trouver.
Il explique pourquoi. Extrait:
“On change de protocoles, on a des réunions très régulières pour savoir ce que l’on peut faire et ce que l’on ne peut pas faire avec la vidéo. Parfois on la surexploite et les week-ends suivant on l’a sous-exploite car on se dit qu’on en a trop fait. 5 ou 6 appels à la vidéo par match ça fait beaucoup. Sur le match Européen entre Bordeaux et le Racing, les journalistes en avaient marre de la vidéo. Mais un cas vidéo qui serait mal traité ou trop vite traité, on commettrait une erreur et ce serait dramatique pour les équipes. Les arbitres ont un rôle à jouer mais on est aussi là pour donner de l’équité dans un match entre deux équipes. Plus la saison avance, plus les matches sont très importants. On n’a pas le droit de se tromper. Cela a des conséquences lourdes pour les clubs. Donc la balance est très difficile à trouver.”