Ce-dernier a notamment évoqué les drôles de transferts qui sont actuellement effectués par le Stade-Français, club qui a notamment décidé de se séparer de Gaël Fickou en plein milieu de la saison.
“On reste sur huit victoires sur les onze derniers matchs. Je ne sais pas, on part de tellement loin… On était treizièmes fin décembre et il faut garder les pieds sur terre. On a pratiquement validé notre maintien. Mais, pour aller chercher la qualification, on va peut-être appeler le Stade français pour voir s’ils veulent nous libérer des joueurs gratuitement… Ils en ont encore de très bons, donc ça peut nous arranger (sourires). Je ne sais pas si c’est possible. Mais, ce dont je suis sûr, c’est que Beauden Barrett ne va pas arriver la semaine prochaine chez nous.”
Plus sérieusement cette fois-ci, Pierre-Henry Broncan indique ne pas vraiment apprécier ces dérives. Extrait:
“On a des joueurs qui ont quitté le club car ils n’avaient pas de temps de jeu chez nous et ils sont allés en Pro D2 pour y jouer le maintien. Aujourd’hui, quand on voit ces dérives avec des renforts jusqu’à fin avril pour la fin de saison… On n’a pas les moyens de faire ça. On le ferait peut-être sinon, et je n’en suis pas sûr non plus.”
Pour conclure, Pierre-Henry Broncan a évoqué une saison 2020 / 2021 compliquée en raison de la crise sanitaire. Extrait:
“Elle est compliquée. Mais nous sommes la seule équipe de Top 14 et Pro D2 à avoir joué un match à vingt-deux, à La Rochelle. On en a pris un wagon et on a fini la rencontre avec vingt-cinq pénalités contre nous car on a reculé à chaque mêlée. On n’avait que cinq joueurs de première ligne ce jour-là, et des mecs sont montés dans le bus la veille alors qu’ils ne s’étaient pas entraînés pendant quinze jours à cause du covid. Aujourd’hui, on reporte les matchs. Très bien. Mais il va falloir caser toutes les dates avant les barrages. On va essayer de passer à travers. On a eu beaucoup de cas positifs en début de saison, qui sont immuno-covid comme on dit et qui risquent peut-être de ne pas de l’attraper de nouveau. On va se contenter de regarder ce qu’on a à faire et ce qu’on maîtrise.”