Celui qui est à la tête du club Maritime depuis de très nombreuses années se retrouve enfin sur le toit de l’Europe… ou presque.
En effet, pour cela, il faudra remporter la finale de Champions Cup contre le Stade-Toulousain, programmée le samedi 22 mai à Twickenham.
Interrogé dans les colonnes du journal Sud-Ouest, ce-dernier a exprimé son bonheur et sa joie suite à la victoire de ses joueurs contre le Leinster, dimanche à Deflandre. Extrait:
“C’est du bien-être, du bonheur. Ce sont des sentiments très forts après un week-end qui a été merveilleux, à tel point que je le regarde à nouveau à la télévision. J’ai voulu prendre le temps car c’est un match que j’ai vu de manière différente par rapport à beaucoup de monde. Certainement trop pris par l’émotion, la tension, des sentiments destructeurs en termes de plaisir. C’était une fierté de recevoir un ténor Européen, et un grand bonheur de le battre. C’est un sentiment extraordinaire. Cela nous amène à vivre une grande finale à Twickenham. Je ne sais pas. C’est un truc de fou. Incroyable !”
D’ailleurs, il indique avoir directement été ravi au moment du tirage au sort. Extrait:
“Quand on a eu le Leinster au tirage, on était heureux. Quelle fierté, quel honneur de le recevoir. Là, on savait que c’était vraiment un match de Coupe d’Europe. Et que si on les battait, on avait la légitimité pour jouer le titre à Twickenham.”
Il indique également avoir été très heureux de pouvoir retrouver les supporters Rochelais qui sont venus devant le stade malgré le communiqué publié dans la semaine par le club. Extrait:
“C’était tellement merveilleux de retrouver le public. Mais c’était aussi une grande tristesse. Quand je vois tous ces supporters qui n’ont pas le bonheur de venir soutenir leur équipe, c’est un sentiment de punition. On a le privilège d’y être, pas eux. C’est une sensation insoutenable. Les voir heureux après le match l’atténue. On les sait envahis par le bonheur et la fierté d’appartenir à ce club.”
Pour conclure, Vincent Merling a souhaité remercier les différents entraineurs qui ont travaillé au Stade Rochelais ces dernières années, dont notamment un certain Patrice Collazo. Extrait:
“Merci aux différents entraineurs – je ne vais parler que des derniers – Serge Milhas, Patrice Collazo et aujourd’hui Ronan O’Gara et Jono Gibbes, qui eux, ont cette culture de la gagne qui nous manquait. Patrice Collazo détestait la défaite, et Ronan et Jono nous apprennent à nous donner les moyens de gagner et de croire en nous.”