Celui qui a demandé à être libéré de son contrat dès le terme de cette saison 2020 / 2021 devait rejoindre le MHR en tant que directeur sportif.
Mais le président de l’ASM, Jean-Michel Guillon refuse de libérer son technicien gratuitement à un club concurrent. De son côté, le président de Montpellier, Mohed Altrad refuse de payer la somme demandée par Clermont.
Depuis, les négociations entre les deux clubs sont complètement bloquées et la situation est restée au point mort.
Interrogé via le journal L’équipe, le président de Montpellier a expliqué sa vérité.
Il confirme ne jamais avoir négocié avec les dirigeants de Clermont mais avoir proposé 150 000 euros à Franck Azéma afin de lui permettre de négocier son départ avec le président de l’ASM.
Malgré cette offre déguisée, Clermont a refusé, estimant que les deux années de contrat de Franck Azéma valent bien plus. Extrait:
«Je n’ai jamais fait aucune offre à l’ASM. J’ai toujours dit que j’étais prêt à payer à Franck, pas à l’ASM, la somme de 150 000 euros pour négocier son départ. Je l’ai répété à Miguel Fernandez et Christian Chevalier et je le redis encore : je n’ai fait aucune offre à l’ASM. Et puis, il m’a été rapporté par le président et par Franck, indirectement, qu’il restait sous contrat, donc qu’il n’était pas libre. Mais s’il venait à l’être, alors nous serions intéressés.»
De son côté, Jean-Michel Guillon, le président de Clermont a fait un point sur la situation. Extrait:
«Nous avons reçu une proposition de Montpellier. Mais, à ce stade, il n’y a plus de discussion. Deux facteurs empêchent les choses d’avancer : le niveau de l’indemnité et les résultats de Montpellier qui font que l’évidence Azéma telle qu’elle avait été déclarée n’en est plus vraiment une.»
Il précise que Clermont ne veut en aucun cas punir Franck Azéma mais défend simplement ses propres intérêts. Extrait:
«On n’est pas là pour punir qui que ce soit, c’est une position de business. J’ai toujours dit à Franck : si on part du principe qu’on peut casser un contrat n’importe comment et n’importe quand, on va aller vers un monde du rugby de plus en plus compliqué.
Nous n’avons pas joué avec Franck. Il n’est pas pris en otage par le club. On est dans une situation de business : je défends les intérêts du club au-delà des relations qu’on a avec lui. J’ai eu cette discussion avec lui : “Franck, on reconnaît tout ce que tu as apporté au club, mais, d’un autre côté, reconnais toi-même que, si tu pars dans un club concurrent, il y a un préjudice, parce que tu pars deux ans avant la fin de ton contrat.”»
Le grand perdant dans cette histoire, c’est Franck Azéma.