Celui qui est actuellement le directeur du centre de formation du club de la Capitale a décidé de rejoindre le club de Bourgoin en Nationale afin de relever un nouveau défi sportif.
Lors d’un entretien accordé à Rugbyrama, Pascal Papé a expliqué sa décision. Extrait:
“Pourquoi je quitte le Stade français ? C’est une bonne question. Très sincèrement, cela fait quatorze ans que je suis au club, quatre ans que je dirige le centre de formation où je me régale avec les jeunes. Mais, j’avais envie de donner un autre tournant à ma carrière. Le CSBJ, mon club formateur, a toujours été dans mon cœur et dans un coin de ma tête. L’idée de le retrouver et de continuer le bon travail effectué par l’équipe dirigeante en place depuis trois ou quatre ans m’a séduit. Structurer ce club, le développer, ça m’intéresse. Faire partie d’un projet avec des gens qui partagent la même philosophie que moi, c’est ce qui me plaît. Et puis, c’est un retour aux sources. Pas pour me la couler douce, mais avec beaucoup de détermination et l’envie de partager mon expérience.”
Désormais, il souhaite apporter son aide au CSBJ. Extrait:
“Aujourd’hui, c’est un chapitre extraordinaire qui se referme. Un autre va ouvrir et je suis convaincu qu’il sera aussi intense en émotions. Le CSBJ est dans mes veines depuis toujours. En fait, je quitte une famille pour en retrouver une autre. Je vais collaborer avec le manager Sébastien Tillous-Borde, mais mon rôle sera le garant du projet sportif global et d’assurer la transversalité entre le monde amateur et le monde professionnel. Créer des passerelles et les développer, c’est ce qui me plaît. Je serai actif sur l’ensemble du club et je vais devoir mettre du liant entre les différents secteurs.”
L’objectif est clair : remonter en Pro D2 d’ici deux à trois ans. Extrait:
“Le projet a été écrit par le président et je vais m’y tenir. L’idée c’est de vite installer le club en Pro D2. Idéalement, dans les deux ou trois prochaines années. J’ai vraiment envie de contribuer à redorer ce blason ciel et grenat. Maintenant, je ne vais pas débarquer en sauveur. Je veux juste m’inscrire dans le projet qui est en cours et apporter ma pierre à l’édifice avec mon expérience et mes connaissances. Ce projet, il est sain. Il se structure avec détermination et sérénité. Vous savez, à Bourgoin, personne ne veut aller plus vite que la musique. Ce n’est pas le genre de la maison.”