Dans un premier temps, le Rochelais indique que, petit, il faisait que manger. Il était d’ailleurs enrobé. Extrait:
« Je bouffais tout ce qui passait, un vrai aspirateur. Pas très coordonné, j’étais malhabile avec un ballon. Pour me rapprocher de mes cousins, très sportifs, j’ai dû me perfectionner au basket, au cricket… Moi, j’aimais bouquiner. On m’a vite catalogué comme l’intello de service. En rugby, je me sentais en retard. Alors je posais beaucoup de questions, quitte à passer pour un bêta. »
Entre 2010 et 2015, Victor Vito a comptabilisé ses 33 sélections avec les All-Blacks. Mais tout n’a pas été facile pour lui. Il explique pourquoi. Extrait:
« Ils s’attendaient à un style qui n’était pas le mien. Faire la loi dans les rucks comme Chris Masoe ou distribuer des tampons comme Jerome Kaino, ce n’était pas mon jeu. J’ai tenté de coller à l’image qu’ils souhaitaient, mais mon truc, c’est d’attaquer la ligne, les passes après contact. Je couvrais trois postes : 6, 7 et 8. L’un sortait, je rentrais. Pas simple d’avoir des automatismes à trois postes différents. Ne pas être un spécialiste m’a pénalisé. Mais j’ai beaucoup appris au contact de McCaw, Kaino, Read ou Collins. Ils m’ont aidé à devenir le joueur que je suis. J’ai joué mon rôle de sparring-partner, mis mon ego de côté et pris ma chance quand je le pouvais. »
Pour conclure, Victor Vito avoue avoir trouvé le Top 14 très lent lors de son arrivée. Mais lorsque Jono Gibbes a pris les commandes du Stade Rochelais, tout est devenu plus simple pour lui. Extrait:
« En arrivant du Super Rugby, je trouvais le Top 14 très lent. J’étais parfois impatient. L’arrivée de Jono Gibbes a rendu les choses plus faciles. »