Pourtant, tout le monde pensait que sa carrière était terminée puisque les médecins estimaient que l’opération était indispensable.
Têtu, Jonathan Wisniewski a continué de croire en sa bonne étoile et a décidé de tenter l’impossible : se soigner sans se faire opérer afin de pouvoir rejouer avant de raccrocher les crampons en fin de saison.
Et a force de détermination, l’ancien joueur du Rugby Club Toulonnais a réussi puisqu’il débutera sur le banc des remplaçants contre le Stade-Français, ce vendredi soir à Jean-Bouin.
Il s’est confié dans les colonnes du journal Le Progrès. Extrait:
« Quand l’IRM a confirmé la rupture du tendon, j’ai pris un énorme coup de massue sur la tête. On me conseillait l’opération. Mais je n’avais pas envie d’entendre que je ne pourrais pas remettre les crampons une dernière fois. J’ai pris une semaine de réflexion et de nombreux avis. Je suis arrivé à la conclusion qu’il fallait que je tente le coup en mettant un protocole en place avec le staff médical du club et une personne extérieure, Flavien Mourey. C’est un ostéo lyonnais qui croise plusieurs médecines. Tout cela mis bout à bout a fait que j’ai pu reprendre lentement, mais sûrement la musculation, le renforcement et l’entraînement. »
Et c’est la semaine dernière que Jonathan Wisniewski a pu reprendre l’entrainement avec contact. Extrait:
« Cela fait une petite quinzaine de jours que je me sens bien. Bien sûr, comme le tendon est totalement rompu, je n’ai pas retrouvé l’intégralité de certains mouvements, mais j’ai trouvé un bon équilibre et récupérer suffisamment de force pour pouvoir jouer. La semaine passée, j’ai pu reprendre un contact modéré et contrôlé sur des boucliers. Et lundi, j’ai pu m’engager à fond et plaquer sans retenue, ni appréhension. Je n’ai ressenti ni douleur, ni gêne. C’est ce qui m’a convaincu, et Pierre Mignoni aussi sans doute, que j’étais en capacité de retrouver le terrain. »