Lors d’un entretien accordé au journal Sud-Ouest, le président de l’UBB, Laurent Marti a tempéré sa joie en indiquant que la qualification n’était pas une fin en soi. Extrait:
“C’est très bien de s’être qualifié. C’est encore plus dur qu’avant, ce n’était pas une chose évidente. Mais ce n’est qu’une étape dans notre construction. On ne va pas se caresser le ventre pendant des heures parce qu’on s’est qualifié. Ce qui est bien, c’est d’avoir assuré un quart de finale à domicile. J’ai le sentiment que le job a été fait mais qu’il faut passer à l’étape d’après.”
Désormais, ce qu’il souhaite, c’est aller le plus loin possible et si possible, remporter la finale. Extrait:
“Si on veut marquer l’histoire de ce club, on ne doit pas se contenter d’une qualification.”
Lorsque le journaliste lui rappelle que cette qualification est tout de même historique pour le club, Laurent Marti indique que les précédents entraineurs n’ont pas eu les mêmes moyens que Christophe Urios. Extrait:
“Mais le club n’avait pas les moyens d’aujourd’hui, même si la concurrence était moins forte. On l’a fait, on ne l’a pas fait, le plafond de verre… Je m’en fous de tout ça. Quand tu pars avec une voiture de course moins puissante que les autres et qu’on te dit, « vous n’avez pas fini dans les premiers ». Eh bien oui ! Ça m’aurait fortement agacé de ne pas y être arrivé si on avait eu de gros moyens et une grosse équipe. Les années où on frôle la qualif’, on a joué avec les mêmes troisièmes lignes pendant six mois. On faisait du bon boulot avec ce qu’on avait. On avait la 10e masse salariale et on frôlait la 6e place à chaque fois.”
Pour conclure, le président du club Girondin l’affirme : le Bouclier de Brennus, pour lui, c’est le Graal et ça n’a rien à voir avec la Champions Cup. Extrait:
“J’avais bien senti que les phases finales de Coupe d’Europe ne provoquaient pas une immense adrénaline chez moi. On peut expliquer tout ce qu’on veut, le Brennus, ça reste le Graal. Le Top 14, c’est une autre excitation, donc ça oui, c’est vrai, je suis sûr que les jours qui vont précéder ce quart de finale, on va vivre de grands moments d’émotions. Et ça, il me tarde !”