Ce-dernier a notamment indiqué que le groupe était le plus fort. Extrait:
“Le groupe est plus fort que chacun. Sur le papier, on a les meilleures individualités mais c’est par le groupe qu’ils sont plus fort.”
Interrogé ce vendredi à l’approche du barrage du Top 14 entre Bordeaux-Bègles et Clermont, le manager de l’UBB, Christophe Urios a indiqué ne pas du tout être d’accord avec le discours du président de la République.
Selon lui, le plus important n’est pas le groupe mais bel et bien les joueurs qui doivent assurer chacun dans leur domaine. Extrait:
“Ce qui est important, aujourd’hui, là maintenant, ce n’est pas le groupe. J’ai entendu l’allocution du président de la République auprès des Français pour le foot. Quand il dit ‘le groupe est au-dessus de tout, c’est le groupe qui va faire gagner l’Euro’, ce n’est pas vrai, je ne partage pas ça. Ce qui va faire gagner l’Euro, c’est Mbappé, Griezmann, Lloris… Ce sont eux qui vont faire gagner, ce n’est pas le groupe. Le ‘nous’, c’est fini maintenant.
On peut penser quand même que les mecs sont complètement dedans, ensemble, sinon on serait 8es, 10es ou 12es. Evidemment, il faut qu’il y ait ce ‘nous’, qu’on soit ensemble, qu’on ne perde pas le contrôle du match mais après, ce sont les meilleurs joueurs, ce sont des grands joueurs. Il faut que Matthieu Jalibert passe ses buts, qu’il soit un véritable chef d’orchestre, il faut que Max Lucu défende dur, que Clément Maynadier soit bon dans la mêlée, que Rémi Lamerat soit le guide de l’équipe derrière et que Romain Buros soit capable de faire la différence.
“Aujourd’hui, ce n‘est plus le groupe qui va gagner. Ce n’est pas que c’est faux, mais ce n’est pas que ça. C’est comme la communication, ce sont des va-et-vient. Tantôt tu vas parler du nous, de la vision, du projet commun, du groupe, et tantôt tu vas parler du jeu, de l’ambition, de l’intime de chacun.”